Cela ne va pas si loin qu’on pense. […] On saisit là le fond de la pensée de Marivaux, qui était qu’il ne pensait point. […] » on finit par penser : « Serait-ce si fou ? […] Jamais l’idée de la liberté de penser contre lui n’a pu entrer dans son esprit. […] Le traité a été fait après ; mais il a été pensé avant.
combien de moments se sont écoulés dans la journée sans que j’aie pensé à toi ? […] “Que penseraient de moi votre père et votre mère ?” […] C’est que cette mort marque peut-être une date davantage encore qu’on ne le pense. […] — Je le veux. — Alors, je parlerai ; mais… » Vous pouvez penser si des récits commencés sur ce ton marchent vite ! […] — Ce que j’ai pensé, ai-je répondu, pouvez-vous me le demander ?
Je ne le pense pas. […] Pensez-y jeune homme ! […] Pensez-vous que la vie des autres ait son prix ? […] Je le pense. […] Mais les premiers vers libristes y pensaient-ils ?
La Grèce était sous ses yeux ; il ne pouvait ne pas y penser, « La Grèce attend un libérateur, a-t-il dit depuis ; ce serait une belle couronne de gloire ! […] Il est beau, il est consolant sans doute de voir, dans les mouvements des peuples, les inspirations de l’esprit de Dieu, et, dans le sentiment qui les pousse au bien-être, la marque infaillible et divine qu’ils l’atteindront ; il serait doux de penser que les obstacles apparents contre l’affranchissement des Hellènes n’en sont que des moyens dans l’ordre de la providence ; qu’Ali-Pacha, par exemple, a servi la Grèce en détruisant les Armatolikes et en renversant les peuplades libres ; que surtout les puissances d’Europe la servent par leur politique indifférente ou ennemie ; que la Russie la sert, que l’Autriche la sert, que la France et Soliman-bey aident à son triomphe : tout cela, encore une fois, serait doux à croire.
La pensée n’est pas inerte non plus, mais elle se meut dans l’abstrait, et comme elle ne sort guère des écoles, elle ne pense guère non plus à régler la pratique ni à imposer aux faits sa forme. […] Il portait et préparait l’avenir : quoi que l’esprit français ait reçu plus tard du dehors, il fallait qu’il pût le recevoir sans se dissoudre et périr, et ce qu’il fut alors détermine plus qu’on ne pense ce qu’il a été depuis.
S’il y a lieu, les petitesses récentes s’effacent ; au lieu d’un vieillard qu’on voit, c’est l’homme entier et l’œuvre ; et, tout penchant de polémique aboli, on pense sans effort avec le plus de justice. […] L’idée est excellente : on ne fera jamais trop de pensions aux gens de lettres.