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1609. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « X. M. Nettement » pp. 239-265

dire pourquoi il en fut ainsi de la Restauration, montrer les causes de la fragilité de tout ce qu’elle pensa, voulut et entreprit, et par le mot de Restauration, qu’on nous comprenne bien ! […] mais haute et courageuse, on ne penserait pas à lui arranger de petits succès plus ou moins habiles, et comme toutes les œuvres qui peuvent se moquer du temps et des hommes, parce qu’elles ont la solidité, il atteindrait dans une paix obscure son tour et son heure. […] Il oublie Beyle, un scélérat d’idées, je le sais, mais l’écrivain qui a pensé avec tant de vigueur le Rouge et Noir et la Chartreuse de Parme, cet homme qui, avec ses noirceurs et ses perversités, brille d’une lueur sombre et dure au premier rang des puissances littéraires de son époque.

1610. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Philarète Chasles » pp. 147-177

Philarète Chasles pense ici comme Jourdan, du Siècle, s’il écrit encore bien des pages dans ce livre comme Philarète Chasles. […] … Il est descendu cependant, cet homme prodigieux de lectures et de connaissances, accoutumé à l’idéal des plus nobles génies, des plus forts esprits qui aient pensé sur l’humanité, qui l’aient observée et triturée dans leurs mains puissantes ; il est descendu jusqu’à l’idéal du bonhomme Bailly et du pâle Tocqueville. […] Il a des aperçus qui rappellent l’ancien Chasles, le gaillard éblouissant qui pensait plus à plaire et à sourire qu’à pleurer ; qui se jouait des ridicules des hommes plus qu’il ne les moralisait.

1611. (1903) Le problème de l’avenir latin

Lorsqu’il s’agit d’écarter de soi un danger, on pense tout d’abord aux moyens de l’écarter, sans songer à ce qui s’ensuivra. […] Quelques-uns penseront qu’on pourrait adapter à cet effet l’église désaffectée. […] Je suis loin de penser que le remède préconisé soit bénin et de facile réussite. […] Pensons plutôt à nous-mêmes, à ce qu’exige notre cas. Pensons au jour où il faudra que nous rassemblions tout notre courage pour l’opération nécessaire.

1612. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — [Note.] » pp. 444-445

Lenormand sur ce qu’il pensait de la mort de son ami, il lui répondait : … J’ai lu le petit livre de Delécluze.

1613. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XX » pp. 84-86

» Ceci est assez bien dit, sauf l’emphase ; mais que penser, lorsque venant à parler de l’art chrétien, de l’art gothique, de la cathédrale où Goëthe vit surtout une morte imitation de la nature, une cristallisation infinie, et où Hugo vit surtout le lai]d et le diable, Michelet ajoute : « L'un et l’autre regarda le dehors plus que le dedans, tel résultat plus que la cause.

1614. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Ponchon, Raoul (1848-1937) »

Maurice Bouchor Pour avoir la joie d’écrire un nom qui m’est cher et qui, je pense, n’a pas figuré encore dans votre enquête, je déclare que je donnerais toutes les productions à moi connues de nos symbolistes, pour n’importe laquelle des chroniques rimées de Raoul Ponchon.

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