« Notre prose, dit Lemontey, s’arrêta au point où, n’étant ni hachée ni périodique, elle devint l’instrument de la pensée le plus souple et le plus élégant. » On peut assurément préférer, comme amateur, d’autres époques de prose à celle-là ; il ne serait pas difficile d’indiquer des moments où cette prose a paru revêtir plus de grandeur ou d’ampleur, et réfléchir plus d’éclat ; mais, pour l’usage habituel et général, je ne sais rien de plus parfait, rien de plus commode ni d’un meilleur commerce que la langue de cette date.
On peut toutefois conjecturer avec fondement que ces poésies devinrent graves, touchantes et passionnées, telles à peu près que l’hymne des Persans, qui est rapportée par Chardin, et qu’on trouve distribuée en sept chants, composée en l’honneur de Mahomet et d’Ali, avec des pensées et des sentiments qui ont quelque chose de l’esprit tragique.
La femme comme il faut s’atteste ici de toutes les manières : par la pensée, le sentiment, la forme.
Encore à cette dernière époque qui est celle de la plus haute civilisation des Perses, les Scythes se trouvent-ils si barbares que leur roi ne peut répondre à Darius qu’en lui envoyant des signes matériels sans pouvoir même écrire sa pensée en hiéroglyphes.
Moréas a le sens du rythme approprié à la pensée et le sens du mouvement. […] Certaines doctrines hasardées du grand poète prennent dès lors tout leur sens et leur vrai caractère ; et n’apparaissent plus que comme des exagérations de polémique, contenant une part, mais seulement une part, de la pensée de l’auteur. […] que l’auteur fait dire au personnage le fond même de sa pensée. […] » voilà le fond de leurs ressources pour exprimer leurs pensées ; voilà presque tout leur langage. […] Espoir suprême et suprême pensée.
La pensée qui a inspiré cette composition est digne d’éloges. […] L’homme qui parle ainsi n’est point une exception ; les pensées qu’il exprime sont communes à presque tous les sectaires russes, et le nombre de ceux-ci est très-considérable. […] Toutes les fois qu’un droit ou un rêve de liberté traverse la pensée morte d’une nation démembrée et ensevelie, elle ne doit attendre la résurrection que d’elle-même.