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312. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 189

Il fut Peintre & Poëte, deux titres suffisans pour écarter la fortune ; aussi vécut-il dans la misere, & mourut-il à l’Hôpital des Incurables, où il conserva jusqu’à la mort la manie de faire des vers.

313. (1925) Comment on devient écrivain

« Certes, dit un bon critique d’art, si un peintre doit à un autre peintre, on peut dire que Van Dyck doit à Rubens. […] Un peintre qui ne voit que l’un est aussi faux que celui qui no voit que l’autre. […] Mettez dix peintres devant le même paysage. […] Un peintre ne peint jamais la réalité, mais sa propre interprétation. […] Tous ces peintres ont du talent ; aucun n’a de personnalité.

314. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Louis Michel Vanloo  » p. 114

Le peintre a placé le monarque debout, sur une estrade.

315. (1763) Salon de 1763 « Sculptures et gravures — Challe » p. 254

J’en excepte le Buste du Roi, celui du Prince de Condé, celui de Madame la comtesse de Brionne, ceux de La Tour le peintre, et du poète Piron.

316. (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63

Il nous semblait voir les grands portraits de Versailles descendre de leurs cadres, avec l’air de génie qu’ils ont reçu du génie des peintres. […] Un duc et pair arrive, nous tire du parterre, nous mène dans les coulisses, nous montre les gens débarrassés du fard que les peintres et les poètes ont à l’envi plaqué sur leurs joues. […] Il est curieux, quand on a connu l’homme de cour par les écrivains et par les peintres, de connaître par Saint-Simon le véritable homme de cour. […] Saint-Simon se figure le détail précis, les angles des formes, la nuance des couleurs, et il les note avec une netteté de peintre ou de géomètre ; je cite tout de suite, pour être précis et l’imiter ; il s’agit de la Vauguyon, demi-fou, qui un jour accula madame Pelot contre la cheminée, lui mit la tête en ses deux poings, et voulut la mettre en compote. […] Il y a là une observation pour le physiologiste, il y en a une pour le peintre, pour l’homme du monde, pour le psychologue, pour l’auteur dramatique, pour le premier venu.

317. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Collin de Vermont et Jeaurat » p. 94

S’il y a peu de gens qui sachent regarder un tableau, y a-t-il bien des peintres qui sachent regarder la nature ?

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