Quoi qu’on fasse à propos de Paris, vous aurez toujours la même ville, avec les différences que le peintre saura voir, et voilà tout le problème.
J’ai pu établir par expérience la preuve de ce fait : j’ai recouvert le tranchant des cloisons latérales d’une seule cellule ou le bord extrême du pourtour d’un rayon en voie de construction d’une couche très mince de cire fondue avec du vermillon : peu après j’ai toujours trouvé la cire colorée épandue aussi délicatement que par la brosse d’un peintre tout autour du point où je l’avais placée, des atomes de cette cire ayant été employés dans la construction de toutes les cellules voisines qui avaient été achevées postérieurement à l’opération.
C’est elle qui au milieu des guerres civiles a peuplé la Flandre de peintres habiles et pauvres.
Depuis qu’il existe des peintres, n’est-ce pas toujours sur une palette noire que se broie le rose le plus doux ?
Je suis peintre, et j’ai à représenter deux personnages, Jean et Jacques, dont l’un est à mes côtés, tandis que l’autre est à deux ou trois cents mètres de moi.
En parlant d’Ernest Maltravers, nous éprouvons le besoin de répéter la même affirmation, mais sous une forme plus sévère ; car du moins Goethe et Tieck, lorsqu’ils choisissent pour principal personnage un poète ou un peintre, ne se croient pas dispensés de nous montrer l’artiste à l’œuvre. […] Je suis encore à comprendre comment La Rochefoucauldf, Dangeau et madame de Genlis se trouvent réunis dans la même phrase et présentés comme des peintres d’histoire. […] Heureux et fier de lire sans effort le Paradis perdu, il en détache des lambeaux et les propose aux peintres français, comme des programmes complets que le pinceau peut suivre fidèlement.