/ 2361
597. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Proudhon et Couture »

On sait que les dynasties ne jaillissent pas d’un événement à fleur d’histoire, mais qu’elles ont des préparations lointaines et profondes, causes mystérieuses, mais non impénétrables, de l’établissement d’une race dans le gouvernement d’un pays. […] La Révolution sociale démontrée par le Coup d’État ; Du Bonapartisme en France (Pays, 6 novembre 1852).

598. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Belmontet »

Poésies de l’Empire Français (Pays, 15 septembre 1853). […] Barbey d’Aurevilly ne faisait la critique littéraire dans le Pays que depuis le 6 novembre 1852.

599. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Erckmann-Chatrian » pp. 95-105

[Le Pays, 19 décembre 1860.] […] Si Erckmann-Chatrian avait eu la moindre puissance fantastique, il l’aurait prouvé dans cette histoire si bien commencée, entre cet homme atteint d’une maladie sans nom, qui hurle comme un loup blessé au fond de son château féodal, et dont les crises deviennent de plus en plus épouvantables à mesure que s’avance dans la plaine, à travers les neiges, la vieille sorcière, ou plutôt la vieille inconnue, que la terreur de tout le pays a surnommée la Peste Noire.

600. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — II »

Mon esprit, nourri hors des temps et des milieux, demeurera, dans mes livres, tout au service de l’humanité non conditionnée ; mon corps, au service du pays et de l’époque auxquels j’ai dû les bonheurs de l’amitié et la sécurité du travail.‌ […] L’auteur des Origines de la France contemporaine est un logicien qui nous souhaite un bien religieux parce que l’anarchie et le manque de tradition sont le mal de notre pays depuis cent ans, et qui préfère le protestantisme au catholicisme par haine de la centralisation excessive et par respect de l’individu.‌

601. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXV. De Paul Jove, et de ses éloges. »

Enfin, ils ont le mérite de présenter une grande variété d’hommes, quelques-uns grands, et presque tous fameux, de tous les pays, de toutes les religions, de tous les rangs et de tous les siècles. […] Une foule de tyrans, ou étrangers, ou domestiques, déchiraient ce beau pays pour le partager ; les papes excommuniaient, combattaient et négociaient pour se faire un état.

602. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre IX. »

En quel pays plus que la Grèce dut-il se rencontrer une poésie anonyme et populaire ? […] L’Asie poussa un long gémissement, se sentant ainsi t’rappée à deux mains par la guerre. » On le croira sans peine, ce n’était pas seulement par ces courtes épitaphes que devait se marquer l’admiration du poëte pour la gloire de son pays.

/ 2361