Un homme d’esprit s’est amusé à résumer comme il suit les pièces d’Hugo : — « On s’amuse et la mort arrive (Noces et festins) ; Nous allons tous à la tombe (Soirée en mer) ; Il faut être charitable pour gagner le ciel (Pour les pauvres) ; Le bonheur pour les jeunes filles est dans la vertu (Regard jeté dans une mansarde) ; L’amour n’a qu’un temps, mais on s’en souvient toujours avec plaisir (Tristesse d’Olympio), etc.
Or le vocabulaire le plus riche est bien pauvre encore pour noter les nuances indéfiniment variables de la pensée. […] Comme la rythmique des vers est pauvre et presque rudimentaire en comparaison !
Des noms paraîtraient nécessaires peut-être pour préciser, mais le présent est trop riche et le passé trop pauvre en échantillons.
Voici tout près de nous le pauvre M.
Voici tout près de nous le pauvre M.
Dans une page de ses Souvenirs littéraires, Maxime Du Camp met en présence le pauvre poète mystificateur qui s’était teint les cheveux en vert (il est probable qu’il s’agissait simplement d’un remède contre une maladie du cuir chevelu dont Baudelaire était atteint), et le parangon de haute intelligence et de froide rectitude que le lecteur est prié d’admirer en le futur académicien. […] « Mon pauvre ami !