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1437. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rimbaud, Arthur (1854-1891) »

C’est la mélancolie terminale du Bateau ivre : « Voici, j’ai remué, parmi des cataractes d’éclairs et de parfums, un océan de passions ; et maintenant je ne veux plus que m’endormir au crépuscule, comme une nacelle disloquée sur un étang froid. » Mais que lui importait à ce Rimbaud ?

1438. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88

Quelle prévention que cette qui fait voir un bureau de fade bel esprit dans cette maison, ou le poète le plus mâle de notre littérature et le plus élevé, à qui il n’est arrivé qu’une seule fois de mettre une passion amoureuse sur la scène, allait chercher des conseils et des encouragements, échauffer et exalter son énergique talent, et où il trouvait l’inexprimable bonheur délie goûté, senti, admiré dans son élévation et dans sa profondeur, par des femmes qui s’étaient passionnées dans la noble conversation de Balzac pour la grandeur romaine !

1439. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre XI. Le Guerrier. — Définition du beau idéal. »

Si, par héroïsme, on entend un effort contre les passions, en faveur de la vertu, c’est sans doute Godefroi, et non pas Agamemnon, qui est le véritable héros.

1440. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XVI. Le Paradis. »

Pour éviter la froideur qui résulte de l’éternelle et toujours semblable félicité des justes, on pourrait essayer d’établir dans le ciel une espérance, une attente quelconque de plus de bonheur, ou d’une époque inconnue dans la révolution des êtres ; on pourrait rappeler davantage les choses humaines, soit en tirant des comparaisons, soit en donnant des affections et même des passions aux élus : l’Écriture nous parle des espérances et des saintes tristesses du ciel.

1441. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre VIII. Bossuet historien. »

Tantôt il retient les passions, tantôt il leur lâche la bride, et par là il remue tout le genre humain… Il connaît la sagesse humaine, toujours courte par quelque endroit ; il l’éclaire, il étend ses vues, et puis il l’abandonne à ses ignorances.

1442. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Doyen » pp. 244-247

Il faut que chacun marque sa passion d’une manière convenable à son rang et à son caractère.

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