Il y a le Fontenelle bel esprit, coquet, pincé, damoiseau, fade auteur d’églogues et d’opéras, rédacteur du Mercure galant, en guerre ou en chicane avec les Racine, les Despréaux, les La Fontaine ; le Fontenelle loué par de Visé et flagellé par La Bruyère ; et à travers ce Fontenelle primitif, à l’esprit mince, au goût détestable, il y en a un autre qui s’annonce de bonne heure et se dégage lentement, patiemment, mais avec suite, fermeté et certitude ; le Fontenelle disciple de Descartes en liberté d’esprit et en étendue d’horizon, l’homme le plus dénué de toute idée préconçue, de toute prévention dans l’ordre de la pensée et dans les matières de l’entendement ; comprenant le monde moderne et l’instrument, en partie nouveau, de raisonnement exact et perfectionné qu’on y exige, s’en servant avec finesse, avec justesse et précision, y insinuant l’agrément qui fait pardonner la rigueur, et qui y réconcilie les moins sévères ; en un mot, il y a le Fontenelle, non plus des ruelles ni de l’Opéra, mais de l’Académie des sciences, le premier et le plus digne organe, de ces corps savants que lui-même a conçus dans toute leur grandeur et leur universalité quand il les a nommés les états généraux de la littérature et de l’intelligence. […] Or, dans Fontenelle, cette partie d’esprit pur et de bel esprit sans aucun reste de chaleur composa tout l’homme. […] Flourens a si bien fait ressortir les parties supérieures. […] Notre folie, à nous autres, est de croire aussi que toute la nature, sans exception, est destinée à nos usages ; et quand on demande à nos philosophes à quoi sert ce nombre prodigieux d’étoiles fixes, dont une petite partie suffirait pour faire ce qu’elles font toutes, ils vous répondent froidement qu’elles servent à leur réjouir la vue. […] Son travail se composa de deux parties : les extraits et analyses des travaux académiques, et les éloges des académiciens.
Mallet du Pan était un Genevois adonné de bonne heure aux études solides et aux considérations critiques, qui vint à Paris vers 1783 et y fut chargé par Panckoucke de rédiger la partie politique du Mercure. […] Je ne puis que courir sur cette première partie de la vie de Mallet du Pan. […] C’est dans cette ferme et saine disposition de jugement qu’était Mallet, lorsque, la presse devenant libre, et l’Assemblée constituante aspirant à la souveraineté, il dut rendre compte de ses séances dans la partie politique du Mercure, dont il était rédacteur depuis cinq ans. […] Sayous a très bien analysé et extrait les principales et belles parties de la rédaction de Mallet au Mercure. […] Pourtant, la Révolution n’étant plus française exclusivement, mais cosmopolite, « tout homme, remarque l’auteur, a droit de montrer ses inquiétudes… Chaque Européen est aujourd’hui partie dans ce dernier combat de la Civilisation : nous avons corps et biens sur le vaisseau entrouvert ».
L’édition contient ensuite les Mélanges philosophiques et littéraires du roi ; ses Poésies qui sont pour nous son plus gros péché, mais qu’on ne pouvait omettre et qui ont leur valeur historiquement ; enfin l’on arrive à la Correspondance qui, avec les histoires, forme la partie la plus intéressante de cette grande publication. […] Quand il le sait malade et qu’il le voit comme prêt à s’évanouir dans sa pure essence, il s’écrie : La seule pensée de votre mort me sert d’argument pour prouver l’immortalité de l’âme ; car serait-il possible que cet être qui vous meut et qui agit avec autant de clarté, de netteté et d’intelligence en vous, que cet être, dis-je, si différent de la matière et du corps, cette belle âme douée de tant de vertus solides et d’agréments, cette noble partie de vous-même qui fait les délices de notre société, ne fût pas immortelle ? […] La beauté des sentiments qu’on y voit exprimés réfléchit en partie sur Frédéric, qui savait si bien les comprendre, et qui fut digne, à cet âge, de les inspirer : Varsovie, 3 novembre 1740. […] Frédéric exécuta fidèlement toute la partie testamentaire de la lettre suprême qu’il avait reçue. […] Elle mérite de nous arrêter encore ; je n’ai fait que l’effleurer cette fois ; je continuerai à la faire connaître par extraits et à y dégager les belles parties, celles surtout qui sont propres à caractériser en lui l’ami sincère.
Comment une idée qu’Aristophane, Ménandre, Shakespeare, Cervantes, Molière ont mis plus de vingt siècles à construire partie par partie, sortirait-elle tout d’un bloc du cerveau de M. […] Par quelle logique inaperçue est-elle partie de cette émotion vive pour arriver à des critiques si justes et si élégantes ? […] Voyez le Chœur des Français dans la Ire partie. […] Voyez le Chœur des Français dans la première partie. […] ier de la IIIe partie.
Cependant l’Europe, même en 1814, sentit qu’agrandir ainsi le Piémont et démanteler la France d’une partie de la Savoie, ce mur mitoyen de la nature, pour couvrir la France, c’était un scandale diplomatique trop criant. On nous laissa alors de la Savoie la partie militaire nécessaire à notre sécurité. […] J’eus alors connaissance personnelle des efforts faits par les envoyés piémontais et savoyards à Paris pour obtenir de l’Europe la partie de la Savoie que 1814 nous avait laissée. […] Ce qui est certain, c’est que le plus grand nombre de ses jeunes favoris militaires, fils des plus hautes familles du Piémont, furent les premiers à débaucher une partie de l’armée du roi et à proclamer la constitution espagnole, qui le détrônait moralement. […] Novare était occupé par une partie de l’armée restée inébranlablement fidèle au roi sous le général de Latour.
Le raisonnement n’est pas la partie dominante de cet écrivain. […] Il y trouve le nom de fable donné à l’action du poëme ; & il en conclut que cette action devoit, comme les apologues, avoir deux parties essentielles, une fiction & une vérité morale. […] Du reste, La Barre & ses adversaires pensoient de la même façon pour les autres parties de l’épique. […] L’Auteur de la tragédie de Didon écrivit, en 1734, que Virgile étoit un mauvais modèle pour cette partie. […] Il est révolté de la comparaison de la seconde partie de l’Énéide, avec un terrain ingrat, où il faut toujours lutter contre les obstacles.