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1941. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « L’abbé Fléchier » pp. 383-416

Par exemple, le chapitre sur « L’esprit critique et satirique » est d’un homme qui préférait de beaucoup la morale insinuante de La Fontaine fabuliste à la franche satire de Boileau et même de Molière ; on dirait que l’auteur continue de faire, à l’égard de ces derniers, quelques-unes des restrictions et des réserves de M. de Montausier.

1942. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LEBRUN (Reprise de Marie Stuart.) » pp. 146-189

Polyeucte, par exemple, n’eut jamais autant de faveur à aucune époque, je le pense, ni jamais même à son début, que dans cette mémorable soirée où Pauline, néophyte, fut vue si simple et si sublime, où l’acteur aussi, près d’elle, parut si chrétiennement passionné, où le rôle de Félix lui-même fut compris.

1943. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « MÉLEAGRE. » pp. 407-444

Sans même tant prétendre désormais, sans tant demander à nos curiosités depuis trop longtemps sorties d’enfance, il est bien certain pour moi qu’une traduction d’Homère, par exemple, qui serait ce qu’elle n’a pu être jusqu’à ce jour, et telle qu’on peut l’oser avec goût aujourd’hui, aurait son action encore et sa nouveauté vive.

1944. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « M. DE LA ROCHEFOUCAULD » pp. 288-321

Benjamin Constant, par exemple.

1945. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Charles Labitte »

Celle-ci par exemple : «  Il avait fallu répondre à la Ligue par de gros livres, comme le De Regno de Barclay ; il suffit au contraire, pour désarçonner la Fronde, des plaisanteries érudites de Naudé dans le Mascurat . » Le gros pamphlet de Naudé put être utile à Mazarin auprès de quelques hommes de cabinet et de quelques esprits réfléchis ; mais si la Fronde n’avait jamais reçu d’autre coup de lance, elle aurait tenu longtemps la campagne. — La plume de l’auteur, en ce passage et dans quelques autres, a couru plus vite que la pensée 229.

1946. (1875) Premiers lundis. Tome III « Les poètes français »

Par exemple, dans la Chanson de Roland, ces chevaux si las, si recrus le soir d’une bataille, qu’ils mangent l’herbe couchés par terre et étendus.

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