Elle parle, sans efforts, une langue imagée où éclatent les couleurs de l’Orient ; elle en a surpris le secret au foyer de famille, en écoutant causer son illustre père et aussi en traduisant pour son propre compte tant de récits empruntés aux romanciers et aux poètes de la Chine. […] C’est un beau triomphe pour Mme Judith Gautier, la vaillante fille d’un père à jamais illustre dans les lettres françaises.
On le comprendra, en présence de ces deux monuments, le trophée de l’Étoile, le tombeau de son père, l’un national, l’autre domestique, tous deux sacrés, il ne pouvait y avoir place dans son âme que pour une pensée grave, paisible et sereine. […] Il donne à son père cette pauvre feuille de papier, tout ce qu’il a, en regrettant de n’avoir pas de granit.
Didot, épousa sa fille, et commença sa vie de père de famille ; il en eut deux enfants auxquels il donna les noms immortels de Paul et de Virginie. […] Cette famille, tombée dans l’adversité par suite de l’émigration et de quelques désordres de jeunesse de son père, était liée avec la mienne. […] Arrivé à Paris pendant les années du Directoire, il se mêla à la jeunesse dorée qui frémissait à la vue d’un jacobin, et qui se préparait aux duels, cette gymnastique de la vengeance contre les meurtriers de ses pères. […] Les deux enfants, qui l’aimaient comme un père, furent le lien qui les rapprocha quelques jours. […] Pour moi, depuis que je ne vous vois plus, je suis comme un ami qui n’a plus d’amis, comme un père qui a perdu ses enfants, comme un voyageur qui erre sur la terre, où je suis resté seul.
Son père était ouvrier tonnelier et ne savait pas lire. […] Je me disais : « Qui l’a fait maître et mon père esclave ? mon père qui est bon, brave et fort, et qui n’a fait de tort à personne ; tandis que celui-ci est chétif, méchant, larron et de mauvaises mœurs. Mon père et cet homme, c’était tout ce que je voyais de la société. » Rappelez-vous cette note. […] Sur la terre Je n’ai pas rougi de sa loi ; Au dernier jour, devant son Père, Il ne rougira pas de moi.
[Préface au Père naturel, de Préfaces (1877).] […] Eugène Lintilhac Charles VII chez ses grands vassaux ; Kean et Caligula (qui fit créer le verbe caliguler dans le sens de se dépenser beaucoup et de n’amuser guère), pour ne citer que les plus fameux de ces drames innombrables bâclés par Dumas père, avec une si remarquable entente de la scène, qu’une demi-douzaine d’entre eux supportent encore fort bien l’épreuve de la représentation, en dépit de l’improvisation du style, laquelle reste sensible même à la représentation. […] Parigot est en droit de proclamer Dumas père comme le créateur du théâtre romantique.
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent ; ils n’ont ni cellier ni grenier, et votre Père céleste les nourrit. […] Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. […] La troupe heureuse, se reposant sur le Père céleste pour la satisfaction de ses besoins, avait pour première règle de regarder les soucis de la vie comme un mal qui étouffe en l’homme le germe de tout bien 488.