On le regarde comme le père de la poësie Françoise, par les heureux changemens qu’il y apporta. […] Les jeunes gens, qui vouloient courir la même carrière que lui, étoient bien loin de trouver dans ce puissant athlète un père, un guide qui les encourageât. […] Mes trois sœurs, mon père & ma mère, Le grand Eléasar mon frère, Mes trois tantes, & monsieur d’Is : Vous les nommé-je pas tous dix ?
Tel était le duc de Saint-Simon, père de l’écrivain, vrai souverain dans son gouvernement de Blaye, respecté du roi lui-même. […] Sept cents familles de Cateau-Cambrésis55 dressent une supplique pour garder les dignes abbés et religieux de l’abbaye de Saint-André, leurs pères communs et bienfaiteurs, qui les ont nourris pendant la grêle ». […] C’est elle qu’on trouve partout, lorsqu’il y a des sacrifices à faire ». — En vingt endroits, on déclare que les religieux sont « les pères des pauvres ». […] « Tous les chevaliers de Chateaubriand, dit le père, ont été des ivrognes et des fouetteurs de lièvres. » Lui-même vivote tristement et pauvrement, avec cinq serviteurs, un chien de chasse et deux vieilles juments, « dans un château qui aurait tenu cent seigneurs et leur suite ». […] La vie de mon père , par Rétif de la Bretonne, I, 146.
Et au bout d’une heure ou deux, de marche et de contremarche sur le boulevard des Italiens, en politiquant avec d’anciens compagnons d’armes bonapartistes, mon père venait me rechercher pour une grande promenade avant dîner. […] Pierre Gavarni me parle, ce soir, de dédicaces laudatives de Champfleury, mises en tête des livres envoyés à son père, et même de tentatives d’abouchement qui n’ont pas réussi… ça expliquerait un peu le jugement sévère du critique sur les dessins du peintre, dont le chic fait rire. […] La femme soutient que, lorsque son mari lit les Essais, il n’est plus le Daudet qu’elle connaît, il n’est plus père, c’est un Daudet racorni. […] Et pensez à ce voyage avec cette enfant mourante sur nos genoux, et mon père et ma mère n’osant s’arrêter dans un des villages ou une des petites villes, que nous traversions, dans la crainte de ne pas trouver un médecin qui sût la soigner. […] * * * — Ce soir, dans un coin du salon de la princesse, le Japonais Hayashi, me racontait un hara-kiri, dont son père avait été greffier, et auquel il avait assisté, tout enfant.
Son père occupait un de ces modestes emplois publics du fisc royal, apanage habituel de ces familles. […] Adieu, mon cher fils, aimez en moi votre père comme il vous aime. […] Racine le fils, sur le récit de son père, raconte ainsi cette révolution de palais, qui devait donner tant de gloire et tant d’amertume ensuite à son père : « Ces lectures se faisaient chez Mme de Montespan. […] Elle avait, au rapport de Boileau, plus de goût pour mon père que pour lui, et Mme de Montespan avait, au contraire, plus de goût pour Boileau que pour mon père ; mais ils faisaient toujours ensemble leur cour, sans aucune jalousie entre eux. […] « Mon père, dont elle goûtait la conversation, était beaucoup mieux reçu que son ami qu’il menait toujours avec lui.
Nullement : c’est la nécessité où il est de perdre l’honneur ou sa maîtresse ; c’est la difficulté d’obtenir sa grâce de Chimène, dont il a tué le père. […] Un fils que Rome craint, qui peut venger son père ! […] Quel nouvel embarras pour ce malheureux père ! […] Comme roi, Agamemnon doit immoler sa fille à la cause publique ; comme père, il ne peut y consentir. […] La femme ménagère figure à côté de la savante, l’homme poli et humain à côté du misanthrope, et un jeune homme prodigue à côté d’un père avare.
* * * — On n’a pas assez remarqué, combien il arrive souvent que les fils des pères — malheureux — sont les portraits de leurs pères. […] Ils ressemblent à leur père, comme l’enfant de la peur d’une petite fille ressemblerait à Croquemitaine. […] Père, fils et mère couchent dans la même chambre. […] Un excellent père et parent. […] Son père, à son arrivée, resta d’abord immobile.