On s’accorde assez à reconnaître, en théorie du moins, que la moyenne des Français se distingue de la moyenne des Espagnols ou des Allemands par la taille, la complexion, le visage, la constitution physique ou morale ; même dans la pratique, à qui de nous n’est-il pas arrivé, en présence d’un inconnu, de dire au premier abord, sans qu’il ait eu besoin d’ouvrir la bouche : « Cet homme est Italien ! […] Paris avait vu des milliers d’êtres humains emportés par une maladie inconnue et foudroyante ; des rues entières dépeuplées, au point que les fabricants de cercueils ne suffisaient plus à la consommation ; des cadavres empilés nus, pêle-mêle, à ciel ouvert, dans des charrettes quelconques ; des terreurs paniques, où la foule avait mis en pièces des hommes accusés d’empoisonner le vin et les fontaines ; le plaisir côtoyant la mort ; des mascarades plus folles que jamais ; et dans les théâtres mêmes des sachets de camphre, des seaux d’eau chlorurée destinés à conjurer le péril toujours invisible et présent.
L’Art ouvre ses bras tout grands à la vie, mais pour l’étreindre, la faire sienne, pour la réduire à l’Art. […] le roman n’est pas mort, une vaste carrière sûre s’ouvre encore devant lui : la carrière de l’Art.
Elle suppose chez celui qui l’exerce, de la lecture, de la mémoire, un esprit ouvert aux impressions artistiques, des penchants décidés mais ordinaires, une certaine modération d’âme qui rend ses appréciations conformes à celles du public et qui fait qu’il les adopte. […] Ajoutons que ce critique ouvert sur le monde anglo-saxon fut un de ceux qui contribuèrent à faire connaître la philosophie hégélienne en France (voir son article « Hegel et l’hégélianisme », Revue des Deux Mondes, février 1861).
On n’a qu’à ouvrir sa fenêtre sur le Rhin, on voit le passé ; pour voir l’avenir, il faut, qu’on nous passe cette expression, ouvrir une fenêtre en soi.
Mais ouvre-t-on les yeux à qui veut rester aveugle ? […] Ouvrez ses manuscrits.
Il conviendrait toujours de la fibre de plus ; mais le tiroir qu’il a nié, il l’ouvrirait, si même il n’en trouvait pas deux. […] Étudiez leurs œuvres, ouvrez-les au hasard !