Wollaston insiste surtout sur l’absence presque totale de quelques grands groupes d’insectes de cet ordre, qui ont des représentants très nombreux autre part, mais dont les habitudes de vie nécessitent un vol fréquent. […] Sprengel a émis l’opinion que les fleurons de la circonférence servent à attirer les insectes dont l’intervention est avantageuse à la fécondation des plantes de ces deux ordres. […] De même certaines corrélations qu’on peut constater dans des ordres entiers ne sont apparemment dues qu’à la manière dont la sélection naturelle peut agir. […] Je puis ajouter ici que, durant le cours de mes travaux sur les animaux de cet ordre, j’ai mis une attention toute particulière à vérifier la remarque que M. […] C’est probablement pour la même cause que les êtres organisés d’ordre inférieur sont plus variables que ceux dont l’organisation est plus élevée dans l’échelle naturelle, c’est-à-dire plus spécialisée et plus localisée.
Son genre d’esprit et de génie avait besoin d’ailleurs d’un régime fixe, régulier ; l’ordre public rétabli par Henri IV devait naturellement appuyer et précéder cet ordre tout nouveau à établir également dans les lettres et dans les rimes. […] Toute l’ode de Maynard se continue et se soutient dans cet ordre d’idées : c’est le lieu commun éternel sur le néant de toute chose, sur la nécessité de mourir, quoi qu’on fasse. […] [NdA] La harangue de remerciement que Racan adressa à l’Académie française pour sa réception est du 9 juillet 1635 ; si la date qui résulte des lettres manuscrites de Chapelain est exacte, il s’ensuit qu’il faisait partie de la compagnie et qu’il assistait aux séances dès l’année précédente. — Et en effet, on voit dans l’Histoire de l’Académie de Pellisson, qu’il y eut, à partir de janvier 1635, une suite de discours, un chaque semaine, jusqu’au nombre de vingt, prononcés par les académiciens, chacun à son tour, selon l’ordre indiqué par le sort.
Telle elle avait été, toute sa vie, dans les maisons où elle avait vécu sur le pied d’amitié, y mettant l’ordre, la propreté, la décence, répandant l’esprit de travail autour d’elle, et en même temps faisant honneur tout aussitôt à l’esprit de politesse et de société. […] Elle aidait à peigner et à habiller les petites, passait deux ou trois mois de suite à une classe, y faisait observer l’ordre de la journée, leur parlait en général et en particulier, reprenait l’une, encourageait l’autre, donnait à d’autres les moyens de se corriger. […] La première recommandation qui leur est faite en des termes aussi absolus qu’on peut imaginer, est que rien ne soit jamais changé ni modifié dans leur règle sous quelque prétexte que ce soit : solidité, stabilité, immobilité, c’est le vœu et l’ordre de Mme de Maintenon, et l’institut y est resté fidèle jusqu’au dernier jour. […] Cette réforme une fois opérée à Saint-Cyr, et l’impression triste qu’en reçurent d’abord celles même qui s’y soumirent étant à peu près effacée, tout fut dans l’ordre, et la joie eut place comme auparavant au milieu de la vie uniforme et occupée.
Pour rendre son français plus agréable, il a sacrifié la période de Cicéron ; il a coupé, retourné les phrases de son modèle, ce qu’au contraire a voulu éviter le jeune traducteur, plus fidèle à l’ordre et au tour périodique du latin. […] Dans tout ordre d’études et de travaux, M. […] L’application, la fermeté et l’ordre, il portait ces qualités en tout, et il le faisait avec satisfaction, d’une manière qui lui était naturelle et facile. […] Il y servit sous les ordres et comme adjoint de M.
Le président Hénault Ses Mémoires écrits par lui-même, recueillis et mis en ordre par son arrière-neveu M. le baron de Vigan33. […] Mais voilà que de son côté le premier président M. de Mesme, qui avait de l’amitié pour Hénault, et qui passait sa vie avec lui dans les mêmes sociétés, lui parla de son discours prochain et des divers canevas ou projets qu’il en avait fait faire par de très mûrs conseillers ; il lui demanda de mettre tout cela en ordre et de lui rédiger un discours qui fût en situation : ce que fit volontiers notre président. […] Il les a commencés tard, dans sa vieillesse, vers 1763 ; il y suit peu l’ordre chronologique, et, à propos de chaque personne qu’il rencontre, il se laisse aller volontiers à en tout dire, ce qui le force à revenir sans cesse sur ses pas. […] Il est question (p. 24) du comte de Verdun « dont la fille, dit-on, avait épousé la fille aînée du maréchal de Tallard. » Je serais dans une grande inquiétude et perplexité pour savoir, dans ce mariage, qui des deux était la fille ou le garçon, si Saint-Simon ne nous disait : « Le maréchal de Tallard s’en alla en Forez marier son fils aîné à la fille unique de Verdun, très riche héritière. » Le cardinal de Bouillon, qui a mécontenté Louis XIV, reçoit l’ordre de quitter Rome et d’aller en exil dans une de ses abbayes ; mais s’il quitte Rome, où le doyen des cardinaux se meurt, il court risque de ne pas devenir doyen du Sacré-Collège à son tour ; car il faut être à Rome pour succéder : « On peut juger de l’embarras du cardinal de Bouillon, entre l’exil et le décanat. » Ici on lit (p. 17) la même phrase avec cette différence : « … outre l’exil et le décanat », ce qui n’a aucun sens.
C’étaient des questions à l’ordre du jour dans le monde ecclésiastique. […] Il rassemblait non seulement tout ce qui peut contribuer au charme des oreilles, une élocution noble et coulante, une prononciation animée, je ne sais quoi d’insinuant et d’aimable dans la voix, mais encore tout ce qui peut fixer agréablement les yeux, une physionomie solaire, un grand air de majesté, un geste libre et régulier. » Cette physionomie solaire, qui était à l’ordre du jour sous Louis XIV et à l’instar du maître, répond bien aux beaux portraits peints ou gravés qu’on a de M. de Harlay : je veux parler surtout de ceux de Nanteuil, de Van Schuppen et de Champagne. […] Un homme qui connaissait bien les hommes, le cardinal de Forbin-Janson, avait tiré son horoscope : « M. de Noailles, avait-il dit, sera un jour chef de parti, mais ce sera sans le vouloir ni le savoir. » Encore une fois, au point de vue politique et ecclésiastique extérieur, et comme archevêque dirigeant tout un Ordre auguste et vénérable, M. de Harlay n’avait qu’un défaut, celui qui fit tort au sage roi Salomon ; et La Bruyère, ce grand et excellent juge, l’a dit avec bien de la modération et de la finesse ; car c’est très probablement à l’archevêque de Paris qu’il pensait lorsqu’il a tracé ce Caractère : « Il coûte moins à certains hommes de s’enrichir de mille vertus que de se corriger d’un seul défaut ; ils sont même si malheureux que ce vice est souvent celui qui convenait le moins à leur état et qui pouvait leur donner dans le monde plus de ridicule : il affaiblit l’éclat de leurs grandes qualités, empêche qu’ils ne soient des hommes parfaits et que leur réputation ne soit entière. On ne leur demande point qu’ils soient plus éclairés et plus incorruptibles ; qu’ils soient plus amis de l’ordre et de la discipline, plus fidèles à leurs devoirs, plus zélés pour le bien public, plus graves : on veut seulement qu’ils ne soient point amoureux.