Logiquement avec le plan des Œuvres et des Hommes, la place de la sœur Emmerich devait être dans la deuxième série des Écrivains religieux, comme sainte Thérèse est dans la première 36 ; mais je me permets de la placer exceptionnellement parmi les bas-bleus, cette illettrée, pour faire voir combien radicalement elle en diffère, puisque de toutes les femmes qui furent quelque chose par le génie, elle est certainement celle qui se douta le moins qu’elle en avait. […] Cependant, malgré le peu que cela rapporte, il est des esprits qui noblement s’obstinent à montrer ce qu’on ne veut pas voir… Un de ces prêtres précisément, qui font leur métier en traduisant des Saints, a continué de faire le sien, en traduisant la Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ et la Vie de la Sainte Vierge, comme il nous avait déjà traduit la Douloureuse Passion de la sœur Emmerich ; et les yeux sur plus haut que la gloire, le voilà qui, son œuvre faite, s’est soumis tranquillement aux chances de l’oubli ! […] M. l’abbé Cazalès, qui a été un lettré très distingué avant d’être un prêtre, a secoué de sa soutane l’escarbot littéraire et les petites crottes de prétention qu’il laisse souvent après lui, M. l’abbé Cazalès, en traduisant les Œuvres de la sœur Emmerich, s’il est permis de dire le mot « œuvres » de ces choses qui sont d’autant plus belles qu’elles ressemblent moins à des livres, M. […] Nous savons bien, enfin, que cette terriblement privilégiée de Dieu, cette marquée par lui, cette grande stigmatisée, n’est explicable et intelligible que comme l’Église l’explique, à cette forte époque incrédule qui, hier encore, s’affolait de tables tournantes ; et, par parenthèse, on peut apprendre comment l’Église l’explique dans les introductions très bien faites que M. l’abbé Cazalès a placées à la tête des œuvres de la sœur Emmerich. […] Voir tome Ier des Œuvres et des Hommes, 1re série des Philosophes et des Écrivains religieux.
Si l’œuvre était détestable, la méthode ne s’est avérée que trop efficace. […] Par cette seule affirmation, il condamne toute l’œuvre de 1789. […] Léonce est l’âme de cette œuvre. […] La haute vie française se reconnaissait dans son œuvre. […] Nous y apprenions à dégager surtout dans l’œuvre littéraire son caractère psychologique.
Ton œuvre entier, poète, n’était que symbole. […] Ainsi, l’œuvre entière de M. […] Que restera-t-il de son œuvre ? […] Principales œuvres de M. […] L’œuvre de M.
Le seul contact des idées qui doivent être rapprochées suscite d’autres idées : la série qu’on ordonne se continue d’elle-même, après qu’on a classé ses premières acquisitions ; l’œuvre maintenue dans sa droite direction par la sévérité du plan est poussée plus loin, plus haut, plus profondément qu’on n’avait pensé d’abord, et le terme qu’on espérait à peine d’atteindre est allègrement franchi. […] Le dessin de l’œuvre entière, fait prématurément, retient l’inspiration, et détruit la spontanéité par la netteté impitoyablement sèche de ses lignes régulières. […] Elle se portera tout entière d’abord, et aussi longtemps qu’il faudra, sur l’acquisition des idées qui doivent être la matière de l’œuvre : et quand elle en aura amassé un assez grand nombre, quand elle croira que rien d’essentiel ne lui a échappé, elle s’occupera alors de les ordonner et de les placer selon leurs rapports intimes.
Quant à la hauteur de son imagination, elle paraît suffisamment prouvée par les Fossiles, cette œuvre que Théophile Gautier appelait « la plus difficile, peut-être, qu’ait tentée un poète ! […] Les sujets, les entrelacements, les rimes, tous les secrets de la métrique, il les possède ; aussi son œuvre fourmille-t-elle de bons vers, de ces vers tout d’une venue et qui sont bons partout, dans le Lutrin comme dans les Châtiments… On m’objectera que toutes ces qualités sont perdues à la scène, bref, qu’il « n’entendait pas le théâtre ! […] Maxime Du Camp Parmi les poetæ minores, il arrive en tête ; certaines de ses pièces de vers subsisteront, il aura place dans tous les Selectæ ; Melænis est une œuvre très remarquable, de longue haleine, savante, bien conduite et de forte poésie, mais, dans le défilé des poètes de ce temps, il me semble qu’il ne marche qu’après Alfred de Musset, Victor Hugo, Lamartine, Victor de Laprade, Auguste Barbier, Théophile Gautier.
L’affichage moderne L’affiche illustrée (œuvre imprimée, qu’il faut donc mentionner ici) dont les oisifs regardent la pose toute fraîche et toute humide, admirant comment le mauvais et mince et tortillé chiffon sorti de la blouse grise affecte vite sur le renforcement du mur une allure de tableau et sous la décharge du pinceau un bel air verni, l’affiche illustrée est au juste, à cette heure, une industrie charmante qu’on est en train de gâcher. […] Sérieusement il n’est aucune raison valable pour que l’œuvre de Lautrec ne s’applique pas à la publication américaine, et celle de Bradley à la revue parisienne ; ou pour que l’une ou l’autre d’entre elles ne notifie le tapioca Groult ou l’absinthe Cusenier. […] Or, sans hésitation je reconnais, et toute personne ayant regardé quelques estampes reconnaîtra, que de ces quatre œuvres celle de Lautrec et celle de Bradley sont d’un art très supérieur.