Ayant eu occasion de voir chez M. […] Introduit pour la première fois à cette lecture à l’occasion d’un Essai sur l’Oraison funèbre, qui complète l’Essai sur les Éloges de Thomas, il était tout d’abord allé, selon la nature de son esprit d’abeille, au miel contenu dans le tronc de ces vieux chênes. […] Sa méthode en ces occasions était merveilleuse d’habileté et de goût : il avançait toujours en paraissant n’être que sur la défensive. […] (Note de 1836.) — Les Œuvres de Victorin Fabre ont depuis été publiées en effet, et j’ai écrit à cette occasion deux articles qui résument toute ma pensée à son égard (Revue de Paris, 11 juin 1844 et 8 février 1845).
Homère, en effet, ne perd aucune occasion de remplir les coupes dans les festins qu’il décrit. […] Avec moins de raisons de me tenir à l’écart que monseigneur l’évêque de Verdun, le sérieux de mon état me parais sait contraster avec cette gaieté habituelle, qui, au surplus, au dire de monsieur le curé de Saint-Roch, n’a jamais passé les bornes de la décence. » Nous aurons plus tard occasion de revenir sur cette indulgence du clergé et des personnes religieuses pour la malice innocente de Désaugiers, tandis qu’on était, au même moment, très en garde contre d’autres gaietés plus suspectes. […] Je puis assurer les élégiaques et les rêveurs que Lamartine, qui effleura cette vie de l’Empire dans sa jeunesse, apprécie fort et sait très-bien rappeler à l’occasion certaines des plus belles chansons de Désaugiers. […] Il fut très-bien traité par les princes rentrants, par le comte d’Artois en particulier ; on lui demandait en toute occasion d’animer de sa présence et de sa verve les divertissements et les fêtes.
Dubois, bien que venue à l’occasion de l’autre, était évidemment l’idée active, saillante et nécessaire ; aussi imprima-t-il au Globe le caractère de sa propre physionomie. […] Dubois, âme du journal, un vif sentiment révolutionnaire et girondin se tenait en garde ; et, dès que la Censure fut levée, cette pointe généreuse perça en toute occasion. […] Tous ces petits mouvements intérieurs se dessinèrent avec feu à l’occasion du drame de Hernani, qui eut pour résultat d’augmenter la bienveillance. […] Et pourtant la parole, hardiment prise en deux ou trois occasions, eût vaincu ce préjugé ; M.
Sans cette exposition, qui consiste quelquefois dans un récit, et quelquefois se développe peu à peu dans le dialogue des premières scènes, il serait comme impossible aux spectateurs d’entendre une tragédie dans laquelle les divers intérêts et les principales actions des personnages ont un rapport essentiel à quelque autre grand événement qui influe sur l’action théâtrale, qui détermine les incidents, et qui prépare, ou comme cause, ou comme occasion, les choses qui doivent ensuite arriver. […] Aujourd’hui, les monologues conservent la même mesure des vers que le reste de la tragédie ; et ce style alors est supposé le langage commun : mais Corneille en a pris quelquefois occasion de faire des odes régulières, comme dans Polieucte et dans le Cid, où le personnage devient tout à coup un poète de profession, non seulement par la contrainte particulière qu’il s’impose, mais encore en s’abandonnant aux idées les plus poétiques, et même en affectant des refrains de ballade où il fallait toujours retomber ingénieusement. […] Il y peut entrer par un geste, par un regard, par le seul air de son visage, pourvu que ses mouvements soient aperçus par l’acteur qui parle, et qu’ils lui deviennent une occasion de nouvelles pensées et de nouveaux sentiments. […] Acomat ne dit là que ce qu’il pense dans l’occasion présente ; et l’auditeur y découvre en même temps le caractère général de l’amour.
L’art des mots, réduit à lui-même, a préoccupé tellement, toute sa vie, ce bel esprit frivole, qu’il n’a jamais vu dans la critique et dans l’histoire qu’une occasion de les arranger. […] Cependant un livre pareil, un livre sur Pindare, semblait l’occasion d’un vrai chant du cygne pour une critique en train de mourir et qui devait s’y résigner. C’était l’occasion d’une belle inspiration dernière pour Villemain, cet humaniste émérite parfumé de grec depuis son enfance, plus sensible à ce grec, s’il ne le savait pas mieux, car nos souvenirs, même littéraires, nos plus pâles fleurs de rhétorique sont comme les autres fleurs et donnent un parfum plus fort-vers le soir. […] C’était là une bonne occasion pourtant de prouver qu’elle avait de l’encre dans les veines… Élevée probablement pour être un bas-bleu, elle ne nous a pas montré le moindre bout de l’odieuse chaussette, et elle s’est contentée de nous dire ce qu’est le livre de son père, avec la simplicité de monsieur Jourdain demandant à Nicole ses pantoufles… À rigoureusement parler, ce livre de la Tribune moderne n’est pas un livre, mais le projet d’un livre interrompu et dont on a réuni les fragments qui ont été achevés.
— Le discours de l’archevêque de Paris au roi, à l’occasion de la fête du 1er mai, a donné lieu à une réplique un peu sévère.