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420. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Hector de Saint-Maur »

C’est, de tempérament, un gai, que Saint-Maur, et c’est par là qu’il se sépare de son époque, qui est triste et où la comédie de bon sens et d’observation si française, présentement n’existe plus. […] Le Romantisme, rectifié et purifié en lui par la plus charmante des natures, lui a laissé ce qu’il avait de bon : le sentiment de l’idéal, les tendresses vives ou rêveuses, les touches chrétiennes, ici et là, adorables à plusieurs places dans son livre (voir ses Fleurs de Missel), et la race de son esprit a ajouté à tout cela la verve joyeuse, l’observation inattendue et piquante, la bonhomie et le comique enfin.

421. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Arsène Houssaye » pp. 271-286

Il peut avoir son originalité propre et ses mérites particuliers dans le détail, l’expression des passions et le tour d’observation de son œuvre ; il peut être comme observateur et comme écrivain très différent de la manière de Balzac ; mais, de conception, il est timbré de cet homme qui a mis son cachet — sa griffe de lion — sur tous les esprits de notre temps. […] son livre y gagnerait et son idée aussi) ; sa Messaline blonde n’est une Messaline que pour le monde, le monde sot qui l’appelle ainsi avec son génie d’observation ordinaire ; mais, en réalité, elle ne l’est pas.

422. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Honoré de Balzac » pp. 1-15

… Nous avons lu avec l’attention que mérite toute tentative hardie le travail qu’il a publié, et nous n’y avons trouvé ni une observation inconnue, ni un reproche qui n’ait été déjà et bien ou mal à propos articulé. […] Cette observation qui expliquerait Balzac et ses défaillances quand il en eut, M. 

423. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Paul Féval » pp. 145-158

Le roman d’aventure est dans les conceptions de l’esprit humain comme le roman complet, le roman d’observation supérieure, car il y a dans l’esprit humain des choses petites à côté des choses grandes, et même il y en a beaucoup plus… Si je ne reconnaissais à M.  […] Féval montre souvent de la passion vraie, de l’observation acérée, de l’invention de bon aloi ; mais toutes ces facultés ne sont pas sa faculté première , car nous avons tous, si nous sommes organisés avec puissance et harmonie, une faculté première, une maîtresse faculté.

424. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Magre, Maurice (1877-1941) »

Maurice Magre, ce serait plutôt de ne pas se soucier toujours de la précision des termes, faute d’observation directe et parce que son art est d’ordre surtout décoratif, comme en cette strophe peu respectueuse de la flore littorale : Appareillons pour l’archipel aux îles blanches, Où de brunes cités, le long des vagues, penchent Leurs jardins clairs, fleuris d’algues et de goémons.

425. (1894) Propos de littérature « Appendice » pp. 141-143

Chacun pourra déduire, s’il le veut, la conclusion la plus probable des observations ici rassemblées.

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