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430. (1895) La vie et les livres. Deuxième série pp. -364

Il était venu de loin à cet Évangile des temps nouveaux. […] Il faut créer de nouveaux motifs d’action. […] Trouvons, si cela est possible, un nouveau biais pour regarder les choses et de nouvelles manières de philosopher. […] un nouveau document pour les dossiers du docteur Nordau ? […] Cela se marque, un peu trop peut-être, dans ses nouveaux écrits.

431. (1905) Études et portraits. Portraits d’écrivains‌ et notes d’esthétique‌. Tome I.

Aucun autel nouveau ne se dresse en face de l’autel déserté. […] Lui-même avait fait des vers très nouveaux sur des pensées très nouvelles. […] Aux lyriques purs, il présentait vingt rythmes ou nouveaux ou renouvelés. […] Car être nouveau, c’est être différent et c’est déplaire. […] Presque tout de suite le nouveau cénacle fut au complet.

432. (1911) Études pp. 9-261

Et, le Dimanche venu, car nous ne pouvions l’entendre qu’aux matinées, de nouveau cette musique, de nouveau ce pays sonore où s’enfoncer, les trois dimensions mystérieuses de ce royaume ravissant. […] Mais en voici de trop nouveaux pour souffrir les réticences. […] Il prend en lui tout le sujet auquel il donne un nouveau sens. […] Ces nouveaux livres, nous ne devons pas les interroger de la même façon que les premiers. […] Cinq Grandes Odes suivies d’un Processionnal pour saluer le siècle nouveau, p. 75.

433. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre V » pp. 48-49

Nous voyons en troisième lieu dans cette société d’élite un mélange heureux de personnes des deux sexes ; nous y remarquons la parité, je dirais volontiers la domination ou au moins la supériorité s’établir du côté des femmes dans les nouvelles relations dont l’hôtel de Rambouillet est le centre. Nous voyons en quatrième lieu les nouvelles combinaisons de personnes y produire cette jouissance nouvelle si féconde en autres jouissances, si féconde surtout en talents et en vertus, cette jouissance enviée à la France par foules les nations civilisées, celle de la conversation.

434. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 359

Son talent principal consistoit à disserter sur tous les Ouvrages nouveaux nouveaux, à les critiquer sans ménagement, à tourner en ridicule les Auteurs, à amuser les Sociétés où sa malignité le faisoit rechercher : pauvre genre de distinction, qui fait le seul mérite de tant d’Aristarques ambulans, dont les lumieres se bornent à prononcer, dans les Cafés & autres Bureaux d’esprit, sur tout ce qui paroît ; Etres déterminés à ne rien approuver que ce qui est marqué au coin des Fabriques qu’ils protégent, mais dont le Public rejette les censures, comme il ignore leur existence.

435. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE STAEL » pp. 81-164

Les succès de littérature et de monde attirèrent dès ce temps à Mme de Staël le persiflage des esprits railleurs, comme nous les verrons plus tard se liguer de nouveau contre elle, à l’époque de 1800. […] De nouvelles invasions menacent pourtant, et il reste à savoir si elles se pourront diriger et amortir à l’amiable, ou si l’on ne peut éviter la voie violente. […] Or, c’est le Christianisme qui a agi sur cette masse combinée des Barbares et des Romains : où est le Christianisme nouveau qui rendra aujourd’hui le même service moral ? […] Après chaque poussée en avant, où un talent se fait jour de vive force, ils veulent clore, ils relèvent vite une barrière que de nouveaux talents forceront bientôt. […] Admis dans les nouvelles grandeurs, il ne se commit en rien pour soutenir celle qu’on allait bientôt exiler.

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