Vous ne refuseriez pas de croire un voyageur qui vous dirait qu’il y a des cygnes noirs.
À la fin du xviiie siècle, un descendant des Condé l’a vendue à une bande noire pour aller bâtir cet hôtel sans caractère et sans goût qu’on appelle le Palais-Bourbon. […] Mais nous ne confondons pas le regret avec cet autre sentiment qui s’élève en noire âme, lorsque nous avons la conscience d’avoir fait une action moralement mauvaise.
Si sa démence n’était pas si prétentieuse, il pourrait nous intéresser ; s’il ne repassait pas à chaque instant dans le roman, avec son front pâle, son œil fixe et son manteau noir semé de larmes d’argent comme un drap mortuaire, il pourrait nous sembler aimable. […] Tout est invraisemblable dans cette principauté bâtie entre ciel et terre, aux ordres de cette souveraine énigmatique et ravissante, Quintilia Cavalcanti, tour à tour folle du luxe et du plaisir, et adonnée au plus sérieux labeur de la pensée, soupçonnée des plus noirs crimes d’amour, une Marguerite de Bourgogne qui se montre dans un cadre enchanté, puis tout à coup révélée à travers les aventures les plus contraires comme une épouse admirable, vertueuse et fidèle à un époux qu’elle adore dans l’incognito de son exil errant.
Un jardinier qui n’est point sorti de sa province estime que tous les cygnes sont blancs ; si on le conduit au Muséum et qu’on lui montre les cygnes noirs de l’Australie, il n’attribuera plus la blancheur qu’à une certaine variété de cygnes.
Le dénouement, taillé sur le même patron que celui de Lucrèce Borgia, inventé pareillement avec du drap noir et des cierges, aurait au moins une valeur fantasmagorique, si les lenteurs interminables qui le préparent n’en paralysaient l’effet en partie, et si le décorateur, par une singulière ignorance de la perspective, n’avait fait de l’illumination de la ville de Londres quelque chose de mesquin et d’inintelligible.
— Pour les cas extrêmes, les races blanche, jaune, noire, la différence d’aptitude entre les races paraît évidente ; aucun peuple noir ne s’est civilisé. […] Le professeur d’histoire, réduit à sa parole, à un tableau noir, et à des abrégés qui ne sont guère que des tableaux chronologiques, se trouve dans la condition d’un professeur de latin sans textes ni dictionnaire.