Le style du Livre de l’Homme est sec, décousu, haché, souvent incorrect, de mauvais goût, & familier, tandis que celui du Livre de l’Esprit est noble, pur, nombreux, souvent élégant & toujours fleuri. 2.° On trouve, dans l’Ouvrage posthume, des traits de la plus grande indécence contre des hommes [M. de Pompignan entre autres] dont M.
Mais le Génie funeste de la race ressaisit son plus noble fils.
« On a mille fois entendu vanter, disait-on de lui en son temps, la politesse de son esprit, la délicatesse des pensées, un noble enjouement, une naïveté fine, un tour toujours naturel et toujours nouveau, une certaine langue qui fait paraître toute autre langue barbare. » C’est beaucoup dire, et je dois avertir aussi que c’est d’une harangue d’académie que je tire ces louanges.
* * * — Dans les troubles de l’art, à la fin des vieux siècles, quand les nobles doctrines sont mourantes, et que l’art se trouve entre une tradition perdue et quelque chose qui va naître, il apparaît des décadents libres, charmants, prodigieux, des aventuriers de la ligne et de la couleur qui risquent tout, et apportent en leurs imaginations, avec une corruption suave, une délicieuse témérité.
Il n’y a pas de nobles vieillards dans cette race.
Déjà de nobles esprits sont à l’œuvre ; l’histoire future approche ; quelques magnifiques remaniements partiels en sont comme le spécimen ; une refonte générale est imminente.