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466. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre IX. De l’astronomie poétique » pp. 233-234

La force indéfinie de l’esprit humain se développant de plus en plus, et la contemplation du ciel, nécessaire pour prendre les augures, obligeant les peuples à l’observer sans cesse, le ciel s’éleva dans l’opinion des hommes, et avec lui s’élevèrent les dieux et les héros.

467. (1853) Histoire de la littérature française sous la Restauration. Tome I

Seulement nous avons dit strictement ce qu’il était nécessaire de dire pour l’intelligence de notre sujet. […] Ici se présente une distinction nécessaire : il ne faut pas que les excès du rationalisme fassent proscrire la raison. […] Dieu veut, en effet, l’existence des sociétés, à laquelle l’existence du pouvoir est nécessaire. […] Il s’ensuit que l’histoire de la philosophie a pour base et pour antécédent nécessaire la psychologie. […] Du reste, Joseph de Maistre voit Bonaparte travailler sans le vouloir, sans le savoir, à une restauration nécessaire à la France et à l’Europe.

468. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385

Nous devons avoir recours à une méthode plus puissante : nous devons varier les circonstances ; nous devons noter les cas où la rosée manque, car une des conditions nécessaires pour appliquer la méthode de différence, c’est de comparer des cas où le phénomène se rencontre avec d’autres où il ne se rencontre pas. […] Or le postulat consiste à dire que, si une oblique AB rencontre la première parallèle, elle rencontrera aussi la seconde, et l’on voit aisément la condition nécessaire et suffisante de cette rencontre. […] Il se peut que, par-delà les nébuleuses d’Herschell, aucune de nos lois ne soit vraie, et que même aucune loi ne soit vraie. — Nous sommes donc chassés irrévocablement de l’infini ; nos facultés et nos assertions n’y peuvent rien atteindre ; nous restons confinés dans un tout petit cercle ; notre esprit ne porte pas au-delà de son expérience ; nous ne pouvons établir entre les faits aucune liaison universelle et nécessaire ; peut-être même n’y a-t-il entre les faits aucune liaison universelle et nécessaire. — En suivant cette idée jusqu’au bout, on arriverait à considérer l’ensemble des événements et des êtres comme un simple monceau. […] Voilà deux conceptions grandioses, et les puissants esprits qui les ont formées sont dignes d’admiration et de respect ; mais il faut sonder le fondement sur lequel ils les ont bâties, et, à mon avis, ce fondement n’est pas solide. — Selon Kant, il n’y a pas de connexion nécessaire entre les deux données ; s’il y a une connexion invincible entre les deux idées correspondantes, la cause en est non dans la structure des données, mais dans la structure de notre esprit. […] En tous ces cas, les propositions nécessaires s’appliquent, et les données réelles ont la soudure intrinsèque que Kant et Mill leur déniaient. — De là des conséquences très vastes, et une vue sur le fonds de la nature, sur l’essence des lois, sur la structure les choses qui s’oppose à celles de Mill et de Kant.

469. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 385-387

Pour rendre son travail encore plus utile, M. l’Abbé Brotier l’a enrichi de plus de six mille notes, toutes nécessaires pour l’intelligence de l’Ecrivain de l’ancienne Rome le plus rempli de difficultés par la nature de son Ouvrage.

470. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 183-184

D’ailleurs, Saint-Amand ne manqua jamais du nécessaire, quoiqu’il ne fût pas riche, à la vérité.

471. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « La Esmeralda » (1836) »

Le caractère de Phœbus de Châteaupers, par exemple, est un de ceux qui ont dû être altérés ; un autre dénouement a été nécessaire, etc.

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