Les principales additions consistent dans les études sur Hartley, sur les rapports de la morale de Stuart Mill avec la doctrine de l’association, sur les récentes publications de Bain et de Lewes, sur les naturalistes qui se rattachent à l’Ecole, etc., etc.
Il a eu l’art d’y semer des traits historiques & légers, qui donnent du ressort à la morale & n’ôtent rien à sa solidité.
Il a encore un mérite qui le distingue bien avantageusement de ses Confreres : plus occupé de la Morale chrétienne, que du Dogme & de la Controverse, il ne s'est jamais permis, contre le Pape & l'Eglise, aucune de ces déclamations puériles & indécentes, dont les Temples Protestans ont si souvent retenti.
Leur caractere dominant est une onction pénétrante, qui dispose l'ame à profiter de la Morale évangélique : cette onction est toujours accompagnée d'élégance & quelquefois de force ; mais une éloquence douce & sensible en est le principal ressort.
Avec les talens qu'il paroît avoir, il eût pu choisir un autre genre que celui auquel il s'est attaché ; mais enfin ses petits Romans, connus sous le nom de Nouvelles, ont un but honnête ; la morale y est mise en action avec intelligence, avec sensibilité, & c'en est assez pour le justifier d'y avoir consacré son temps.
Quoiqu’il ait plus cultivé les Sciences que les Lettres, ses Ouvrages de Métaphysique, de Morale & d’Histoire Naturelle, lui donnent une place parmi les Littérateurs.