Et le père de s’attendrir sur ces marques de bon cœur et de sensibilité de son fils : « S’il se montre ainsi touché pour une femme qui n’a été qu’une simple connaissance, que serait-ce s’il l’avait aimée en effet ! […] et qui se montre plus affligée que toutes.
Tel auteur, comme Corneille, nous montre sous mille faces le triomphe de l’énergie et les sentiments de fierté qu’une volonté ferme donne à une âme virile. […] Nous voilà prévenus qu’il va rechercher des situations ultra-pathétiques, et en effet il nous montre une mère sur le point de poignarder son fils (Mérope), un fils assassinant son père (La mort de César), un frère près d’épouser sa sœur (Mahomet).
L’auteur montre que Richard Wagner avait une connaissance profonde et détaillée du moyen âge ; il ne fait pas étalage de son érudition dans Lohengrin, mais chaque détail est exact, et en beaucoup d’endroits une parole qui paraît sans importance au vulgaire, est pleine d’intérêt pour le savant. — En un seul point Wagner ne s’est point conformé à l’exactitude historique, — c’est en faisant célébrer le mariage de Lohengrin et d’Elsa à l’église ; l’action de Lohengrin se passe au commencement du dixième siècle, or ce n’est guère que vers les onzième et douzième siècles que l’église parvint à imposer le mariage religieux, et dans les descriptions de mariages avant cette époque il n’est jamais question de cérémonies religieuses. […] L’auteur montre combien il est puéril de ne vouloir voir en Wagner qu’un musicien ; il le compare à Luther.
Mais derrière ces premiers articles, qui sont d’affiche et de montre, arrivent les autres plus essentiels, à savoir qu’en la tendresse de l’âge du jeune roi, le parlement de Paris présentera pour le gouvernement de l’État des personnes illustres, tirées des ordres du clergé, de la noblesse et de la magistrature, qui seront, après les princes du sang, les conseillers naturels et les ministres de la régence. […] Et il montre ces idées comme alors très éloignées de lui, « je ne dis pas seulement par la force de la raison à cause des conjonctures, mais je dis même par mon inclination qui me portait avec tant de rapidité et au plaisir et à la gloire… ».
Autrefois un logis plein de chiens et de chats… C’est ici que cette vieillesse se montre encore davantage. […] Mais nous avons déjà vu plusieurs traits sanglans de satire contre l’humanité : et ce dernier montre assez ce qu’il pensait des hommes.
L’apôtre qui est auprès de lui semble plus âgé et montre la physionomie et la contenance d’un homme posé : aussi, conformement à son caractere, applaudit-il par un simple mouvement des bras et de la tête. […] Quoique l’action qu’on nous montre dans un recit, pour parler ainsi, soit très-touchante par elle-même, elle nous émouvra moins que ne le feroit une autre action moins tragique, mais qui se passeroit sous nos yeux et qui seroit répresentée devant nous dramatiquement.