De retour à Athènes, ils rejettèrent l’un sur l’autre le mauvais succès de leur commission. […] « Maudit monstre de scélératesse, puissent tous les dieux, & tous les hommes qui m’écoutent, concourir à t’exterminer, mauvais citoyen, traître détestable, infâme excrément de théâtre !
On ne fit grace à Virgile d’aucune mauvaise plaisanterie. […] Du moins ne nous reste-t-il pas de mauvaise prose de Virgile, de laquelle ses ennemis aient pu se prévaloir ; au lieu que nous avons de Cicéron des vers qui font honte à sa mémoire.
Ils se servirent de tous les mauvais poëtes d’Angleterre, comme autant de trompettes propres à publier les taches qu’ils croyoient appercevoir dans un ouvrage qu’ils ne trouvoient que trop beau. […] Il eut honte, dans la suite, d’avoir composé cette satyre sanglante, & n’hésita point à la jetter au feu en présence du docteur Swift, qui la retira promptement & lui rendit le mauvais office de la conserver.
Qu’importe cependant qu’il soit mauvais père, mauvais époux, ami suspect, dangereux ennemi, méchant homme ?
lui dit cette excellente mère, tu trouves mauvais que ton fils, à son âge, ait une maîtresse, quand, toi, tu as deux femmes ? […] Mais il n’est pas mauvais pour cela d’être un esprit supérieur. […] C’est Kadik, un beau gars et un mauvais gars. […] Pourquoi lire en mon cœur, puisque je suis mauvais ? […] par pitié et sans mauvaise intention, — le rendez-vous suprême qu’elle lui donne pour le soir.
Le poète italien n’a rien écrit de si mauvais. […] Dans l’image de Chapelain faisant des vers avec un soin ridicule et peu de génie, je reconnais la recherche dans la négligence, et le mauvais emploi de l’esprit qui choque surtout chez ceux qui en ont. […] Il n’y faut voir qu’une bouffonnerie sans invention, sans style, où manque même le gros sel pour tenir lieu d’esprit, et que, faute de termes entre le mauvais et le pire, on ne peut pas juger par comparaison. […] Les mauvais poètes, « nation farouche qui prend feu si aisément, ces esprits si gourmands de louanges135 », y ripostent par tous les moyens. […] Ce satirique, qui fustige les vices d’autrui, ne s’aperçoit pas qu’il oublie son fouet dans les mauvais lieux.