Le style est en harmonie avec les choses ; il ne manque pas d’images, mais on pourrait lui reprocher parfois des formes un peu abstraites et une allure trop métaphysique.
César et Strabon nous font un portrait des Gaulois de leur temps, où certains traits nous permettent de nous reconnaître : le courage bouillant et inconsidéré, le manque de patience et de ténacité, la soudaineté et la mobilité des résolutions, l’amour de la nouveauté, un certain sens pratique, et la pente à se mêler des affaires d’autrui pour la justice, le goût de la parure et de l’ostentation, celui de la parole et de l’éloquence, tout cela est français, si l’on veut, autant que gaulois.
Dans ce petit livre, que terminait un appel éloquent à Corneille, les accents cornéliens ne manquaient pas… Vous retrouverez dans les Chants du paysan l’impression des Chants du soldat, le même patriotisme et la même flamme ; et aussi la même supériorité de la pensée sur l’expression, quoique celle-ci soit souvent neuve et pleine.
Dans ces deux volumes, il manque un je ne sais quoi ; le poète se garde trop, s’observe trop, il surveille son lyrisme à la façon d’un grammairien, et je suis persuadé qu’il l’émonde trop.
Il ne manque à cette comédie que la simplicité dans le principe de l’action : celui des Ménechmes est encore plus vicieux.
Mais on voit qu’il a manqué de hardiesse.