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723. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Baron lui prit les mains ; elles étaient glacées. […] Armande Béjart, qui laissa mourir Molière entre les mains de M.  […] Mais il ne se contentait point d’être courageux la plume à la main. […] Il semble en effet que ce type légendaire ait tourné dans la main de l’ouvrier. […] Il tend sa main à la main de marbre sans une émotion, sans un tremblement, et il me semble l’entendre murmurer comme un autre Ajax : J’en échapperai malgré les dieux.

724. (1898) Essai sur Goethe

Oui, je viens demander à votre noble sœur son cœur et sa main. […] Mon cœur est pur de crimes, et mes mains de sang innocent. […] Je lève la main, et j’accuse ! […] dit-elle en me serrant la main. […] Il se lave, change de toilette, demande la main de Charlotte et l’obtient.

725. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre V. Suite du Père. — Lusignan. »

Sais-tu bien qu’à l’instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d’un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t’es donnée ?

726. (1767) Salon de 1767 « Sculpture — Allegrain » p. 322

Comme la main sort bien du poignet ! Que cette main est belle !

727. (1767) Salon de 1767 « Dessin. Gravure — Cochin » p. 332

Le monarque a l’épée nue à la main. Bernard l’a saisi par cette main armée ; Suger le retient de l’autre, parle, représente, prie, sollicite et sollicite en vain.

728. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Alfred de Vigny. »

Mais nul désormais n’a droit de s’imposer ainsi tout sculpté, façonné de ses propres mains, et une fois pour toutes, au culte des contemporains et de la postérité. […] Pour dormir sur un sein mon front est trop pesant, Ma main laisse l’effroi sur la main qu’elle touche, L’orage est dans ma voix, l’éclair est sur ma bouche ; Aussi, loin de m’aimer, voilà qu’ils tremblent tous, Et quand j’ouvre les bras on tombe à mes genoux. […] Molé n’était pas homme à se laisser initier, ni à recevoir de la main à la main le fil conducteur. […] En se levant après la lecture, M. de Vigny prit non pas la main, mais les deux mains de M.  […] Molé avait sauvé la vie à M. de Vigny ; car, si le directeur de l’Académie n’avait pas fait cette exécution, le public était si irrité qu’il se serait fait justice de ses propres mains. » M. 

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