/ 2576
2369. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier (suite et fin.) »

Elle fut tout à coup mandée à Paris parle maître souverain et brusque qui avait l’œil à tout et dont l’attention avait été éveillée, je ne sais comment, sur ce salon des bords de l’Arno.

2370. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette »

Si l’on s’en rapportait à Mme Campan, toutes les lettres que Marie-Antoinette écrivait à sa famille auraient été revues, avant d’être envoyées, par l’abbé de Vermond, son bibliothécaire et son ancien maître, resté son confident.

2371. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Réminiscences, par M. Coulmann. Ancien Maître des requêtes, ancien Député. »

Coulmann a une nature morale assez riche, et c’est assurément un homme d’esprit ; mais son pinceau est mou ; on voit bien qu’au collège il se plaisait à lire en allemand les romans d’Auguste Lafontaine auxquels il avait collé un titre d’ Histoire romaine pour mieux tromper le maître d’étude.

2372. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par. M. le Chevalier Alfred d’Arneth »

Allez au fond : dans ces règnes longs et glorieux que la reconnaissance ou l’admiration des contemporains ont consacrés, vous verrez que c’est le bon sens, « ce maître de la vie », qui y a présidé, au moins autant que la grandeur d’âme.

2373. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires de Malouet (suite.) »

. — Carat a appelé Raynal le grand maître des cérémonies de la philosophie au xviiie  siècle : sur la fin il s’en croyait bonnement le grand pontife ou le plénipotentiaire en titre, et s’exagérait sa puissance morale.

2374. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres inédites de F. de La Mennais »

Ceux qui le prirent à un certain moment pour un maître et pour un guide lui-même se sont bien trompés : ce guide était homme à les mener loin en effet et à les entraîner de bon cœur, mais à les planter là aussi, un jour ou l’autre, au beau milieu du chemin. — J’ai besoin de quelqu’un qui me dirige : ce quelqu’un, il ne s’agit aujourd’hui, quand on étudie la vie de La Mennais, que de savoir le trouver et l’indiquer aux divers moments ; ce quelqu’un ce fut l’abbé Jean d’abord, ce fut ensuite l’abbé Carron, qui, joint à l’abbé Jean, lui fit violence et le décida, quoi qu’il lui en coûtât extrêmement, à recevoir les ordres sacrés à la fin de 1815 et dans le carême de 1816.

/ 2576