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619. (1880) Goethe et Diderot « Diderot »

Lu une fois, Diderot mérite-t-il d’être relu ? […]Mérite-t-il de faire partie de la bibliothèque d’un homme de goût, si ce n’est comme les livres que Joubert — un critique bien autrement exquis que Sainte-Beuve — mettait dans la sienne ? […] Eh bien, le talent de Diderot mérite-t-il cette illustration des « œuvres complètes », qui est comme la statue en pied des grands écrivains ? […] En ces dernières années, il est vrai, deux hommes, d’un mérite inégal, — l’un poète, mais un peu visionnaire, qui voyait des beautés là où il n’y en avait pas, et l’autre doué d’une sympathie naturelle pour toutes les platitudes, — Baudelaire et M.  […] Villemain, sous la plume modérée duquel j’aime à le placer pour le tuer mieux que la mienne, puisque c’est une plume de libre pensée, Villemain ne reconnaît que deux mérites à cet homme, qui eut l’ambition de trente-six, et il fait main basse sur tout le reste.

620. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 347

Anacréon, Sapho, Catulle, perdroient tout leur mérite, si on en jugeoit par la maniere dont il a rendu leurs plus beaux morceaux.

621. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 511

On ne sauroit disconvenir qu’il ne mérite, à beaucoup d’égards, ce succès : il contient des critiques excellentes, des observations pleines de goût, mille traits d’un esprit piquant ; mais il faut avouer aussi qu’avec un style agréable, l’Auteur fatigue souvent son Lecteur, par une profusion & une monotonie de gentillesses qui ne s’accordent pas avec le ton convenable à un Journaliste.

622. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 293

Il s’en faut bien cependant que cette Piece lugubre, quoiqu’en vers, ait autant de mérite que la Piété filiale de M.

623. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 484

le Beau, qu’il faut juger du mérite de cet Ecrivain.

624. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 513

JACOB, [Louis] Carme, Bibliothécaire du Cardinal de Retz, né à Châlons-sur-Saone, en 1608, mort à Paris en 1670 ; un de ces Ecrivains laborieux, qui n’ont d’autre mérite que celui des recherches, & dont les Ouvrages ne laissent pas d’être quelquefois très-utiles.

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