Sur mes pareils, Néarque, un bel œil est bien fort ; Tel craint de le fâcher qui ne craint pas la mort : Et toute la rigueur de votre premier sort Contre votre mérite eût fait un vain effort. […] Ils ont tous le même mérite. […] — Intercessions des saints pour les pécheurs et pour les saints (avant), communion des saints et des pécheurs, communion des saints et des saints, efficace des prières et des mérites, réversibilité des prières et des mérites, en un sens réversibilité des grâces les intercessions de Polyeucte, la théorie si je puis dire générale de l’intercession, plusieurs fois présentée, au moins une expressément et comme ex professo, et même plusieurs, toutes ces intercessions particulières ne sont elles-mêmes, ne sont encore que les degrés, que les préparations, que les introductions, (quand même elles sont après), que les escabeaux de cette grande intercession anticipée de Polyeucte pour Pauline présente ; celle-ci, cette intercession suprême ramasse toutes les autres ; toutes les autres l’annoncent, et culminent en elle. […] Seigneur, de vos bontés il faut que je l’obtienne ; Elle a trop de vertus pour n’être pas chrétienne : Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connoître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née.
Le poëte dont je voudrais donner idée est un petit poëte, un poeta minor par excellence ; mais il en tête de la série, tellement quel si l’on peut dire que Théocrite demeure le dernier des grands poëtes grecs, Méléagre, en mérite comme en date, est le premier des petits : il mène avec lui tout un cortège.
Celui de M. de Humboldt ne mérite que le nom d’histoire naturelle.
Les Romains raillèrent cruellement le cardinal, mauvais juge du mérite intrinsèque des œuvres d’art, et qui appréciait par la date ce qui doit être apprécié par le ciseau.
« Rien, dit-il au frère d’Amélie, rien ne mérite, dans cette histoire, la pitié qu’on vous montre ici.
Tout l’ennuyeux et tout l’extravagant doit périr à nouveau : ce qui mérite de vivre en sera plus au large, et la Chanson de Roland, deux ou trois autres poèmes, une douzaine d’épisodes discrètement détachés d’une centaine de poèmes, n’ont qu’à gagner à représenter seuls l’épopée française, qui y gagnera encore plus.