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2193. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre IV. Racine »

Athalie est une vision d’une intensité étonnante : dans ce cadre grandiose du temple, devant ces chœurs, dont la voix, un peu maigre, rappelle à notre mémoire les fières beautés des psaumes hébraïques, Joad, si bien saisi dans son âpreté juive, dans sa puissance de haine et de malédiction, dans son absorption enfin du sentiment national par la passion religieuse, Joad est une figure biblique.

2194. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »

Mais quelque chose que la critique en puisse retrancher, c’est une belle recommandation pour la mémoire de Balzac d’avoir inspiré à Descartes cette théorie du grand écrivain.

2195. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 août 1885. »

Le paysage s’est un peu effacé de ma mémoire ; pourtant, j’ai le souvenir d’un lac bleu étendu dans la plaine et d’un palais de féérie ou de rêve — toute cette journée, d’ailleurs, est restée pour moi un rêve, un de mes meilleurs, — où le style changeait d’étage en étage, racontant la persévérance des souverains du lieu à construire leur tanière, avec de très fines décorations et de si nombreuses fenêtres qu’il ressemblait à une merveilleuse boîte à jours.

2196. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »

Hommage à Wagnercg I HOMMAGE Le silence déjà funèbre d’une moire Dispose plus qu’un pli seul sur le mobilier Que doit un tassement du principal pilier Précipiter avec le manque de mémoire.

2197. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Août 1886. »

La vieille légende du Charme du Vendredi Saint revînt à sa mémoire ; ce jour où Dieu, par pitié donna sa vie pour l’homme, l’homme lui-même a pitié des animaux et des plantes, il ne leur fait point de mal, et ses larmes de repentir arrosent les prés et les font fleurir.

2198. (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »

Un homme réduit aux pures sensations serait, comme le pigeon dont le cerveau a été enlevé, sensible à la vérité, mais incapable de mémoire, de jugement et de pensée.

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