« L’histoire, de France est nous dit-on, un long pèlerinage vers l’unité203. » C’est sans doute pour cela qu’elle est aussi une marche vers l’égalité.
. — Les fleuves ne remontent pas vers leur source ; les événements accomplis ne rentrent pas dans le néant. » Il disait à la Sorbonne : « A mesure que la réflexion retire la causalité que l’ignorance avait répandue sur les objets, les volontés locales, exilées du monde matériel, sont successivement rassemblées et concentrées par la raison en une volonté unique, source commune de toutes les volontés contingentes, cause première et nécessaire que la pensée de l’homme affirme sans la connaître, et dont elle égale le pouvoir à l’étendue, à la magnificence, à l’harmonie des effets qu’elle produit sous nos yeux. » Il invente des expressions superbes, qu’on n’oublie plus, images puissantes qui condensent sous un jet de lumière de longues suites d’abstractions obscures.
Je reprends votre dernière phrase : permettez-moi de la copier tout au long.
Il met à la scène une pièce tout entière en conversations, en exposés de théories, en dissections de sentiments et de sensations, et qui n’est, à vrai dire, qu’une longue « étude » de psychologie. […] Notons enfin que Feuillet, qui a écrit pendant un long espace de plus de quarante années, a eu sous les yeux deux sociétés pour le moins : celle du second Empire et celle de la troisième République. […] Il n’est pas rare de voir des mystiques donner le spectacle des plus grossiers désordres sensuels ; et de même il arrive que de longues aspirations romanesques aboutissent à des fautes vulgaires, sans poésie, sans amour. […] Jack, c’est encore l’histoire du petit Chose, mais poussée au sombre dans un récit beaucoup trop long et de la trame la plus lâche. […] Il y a dans ses livres des enfances délaissées, comme celle de Jack, et de longues agonies d’enfant, comme celle du petit roi Mâdou.
Ces longs raisonnements tirés de ligne en ligne vous empêchent d’entrer d’abord en des connoissances plus hautes qui ne trompent jamais. […] La première est longue ; mais, je ne sais si je m’abuse, elle me paraît charmante, et elle a semblé telle à de bons juges sur qui je l’ai essayée.
Le bruit de leurs armes qui se choquent monte dans les airs : leurs dogues animés y mêlent leurs longs aboiements. […] « Cuchullin, triste, l’œil en pleurs et la tête baissée, marche à pas lents, traînant derrière lui sa longue lance ; il s’enfonce dans le bois du Cromla, gémissant sur la perte de ses amis.