Nous qui le signalons aujourd’hui, nous n’avons encore lu que la partie du cours qui traite de la psychologie, mais nous pouvons assurer que le regard qui tombe là sur les travaux psychologiques de ce temps a l’autorité froide d’un regard de juge qui voit de plus haut que ce qu’il voit. […] Nous ne pouvons que montrer ces points lumineux et passer outre, mais pour qui comprendra et voudra lire, ce sera assez que de les avoir indiqués.
Si l’on veut en connaître tout l’intérêt, il faut le lire en entier ; si l’on veut en déguster le style, lisez seulement les parties purement descriptives de ce bel ouvrage. […] Beaucoup ont lu ce livre et l’ont aimé comme livre, mais peu de cœurs, hélas ! […] Lisez les mémoires du temps, vous verrez sa conduite. […] il n’y a qu’à lire ses vers. […] il n’y a qu’à lire sa vie.
La femme de lettres me dit avoir donné : La Maison d’un artiste au petit-fils de Schiller, qui est peintre, et qui, pris de passion pour le livre, s’en est fait le propagateur près de tous les artistes allemands ; la peintresse, elle, me conte qu’à l’arrivée de l’exemplaire, s’étant jetée dessus, sa mère avait retiré d’entre ses mains, le volume ouvert à la première page, en s’écriant : « Non, il ne sera pas lu par toi, toute seule, moi, je veux le lire tout haut ! […] Il me dit que c’est un fou, dont les variations d’opinions sont extraordinaires, et me raconte qu’un jour, trouvant un numéro de la Revue des Deux Mondes, chez sa belle-mère il s’écriait : « C’est une mauvaise lecture, cette revue… il ne faut pas que votre fille la lise ! » À quelque temps de là, demandant à la même femme, si sa fille avait lu Anna Karénine, et celle-ci répondant, que ce n’était pas une lecture pour une jeune fille, il lui soutenait qu’une jeune fille devait être instruite de tout, pour se conduire dans la vie. […] Il me remercie d’un client belge, que je lui ai donné, et qui s’est présenté à lui, en lui disant : « Je crois avoir une maladie de cœur, je voulais consulter un médecin de Paris, mais je ne savais lequel, quand j’ai lu le dernier volume du Journal des Goncourt, où j’ai vu que vous aviez donné vos soins à M. […] Et nous étions à la recherche, tout en le voulant très moderne, à la recherche d’un style mâle, concret, concis, à la carcasse latine, se rapprochant de la langue de Tacite, que nous lisions alors beaucoup.
Que n’avait-il pas lu ? […] Il composait, écrivait avec la même furie qu’il dépouillait et lisait. […] Tout le monde lira des écrits sur la grâce ou le quiétisme : on laissera aux commis et aux ministres le soin de lire, s’ils veulent, La Dîme royale de Vauban. […] Il était convenu surtout qu’on ne pouvait le lire, et, de fait, je crois que personne ne le lisait, pas même les critiques qui en parlaient. […] Mais son théâtre est surtout fait pour être lu.
Essayez de lire une ode de Malherbe devant le peuple, devant une assemblée formée au hasard : sera-t-elle comprise ? […] C’est qu’elle a été faite par un poète qui savait bien qu’elle ne serait pas lue devant le peuple. […] Cependant on conçoit le mot de La Fontaine, qui, dans sa jeunesse, ayant entendu lire à Château-Thierry, où il était encore, une ode de Malherbe, s’en enflamma, en raffola, le lut sans cesse, essaya de l’imiter : « Il pensa me gâter », a-t-il dit ensuite. […] La reine, après l’avoir parcourue des yeux, commanda à la princesse de Conti, qui était présente, de la lire tout haut. […] Il le redira en prose tout à l’heure, nous le lirons.
Lisons rapidement le roman du Père Goriot. […] Elle distribua des prospectus en tête desquels se lisait : MAISON VAUQUER. […] Animé d’une ardente foi, je priais Dieu de renouveler en ma faveur les miracles fascinateurs que je lisais dans le Martyrologe. […] Lisez-la tout entière. […] Les amaryllis, le nénufar, le lis d’eau, les joncs, les flox, décorent les rives de leurs magnifiques tapisseries.