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1002. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre II. « Faire de la littérature » » pp. 19-26

La liberté d’écrire, la multiplication des lecteurs, les progrès de la librairie, l’envahissement du journalisme ont donné à l’homme de lettres un semblant de raison sociale, à son travail cette autonomie que vous jugerez, je pense, illogique et pernicieuse.

1003. (1911) La valeur de la science « Introduction »

Si nous voulons de plus en plus affranchir l’homme des soucis matériels, c’est pour qu’il puisse employer sa liberté reconquise à l’étude et à la contemplation de la vérité.

1004. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108

Soit qu’elle voulut éveiller les passions du jeune roi, soit qu’elle voulût satisfaire son propre penchant, et peut-être faciliter son commerce avec Mazarin, qui, dans les règles d’une bienséance sévère, aurait pu paraître trop intime, elle autorisa dans les bals de la cour une liberté dont s’étonnaient les personnes habituées au sérieux et au cérémonial rigide qui avaient régné à la cour de Louis XIII.

1005. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214

Enfin, c’est se laisser aller à l’imagination, faculté dominante des poètes, qui n’accorde pas toujours à la réflexion la liberté de se mettre sur ses gardes.

1006. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VI, première guerre médique »

Si Sparte avait combattu, elle aurait livré aux corbeaux les Ilotes tués dans ses rangs ; la noble Athènes, chez qui le servage n’était qu’une fraternité inférieure, accorda aux esclaves morts pour sa liberté, un tombeau d’honneur.

1007. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Voiture, et Benserade. » pp. 197-207

Les Uranistes ne voyoient rien au-dessus de ce sonnet : Il faut finir mes jours en l’amour d’Uranie ; L’absence ni le temps ne m’en sçauroient guérir, Et je ne vois plus rien qui me pût secourir, Ni qui sçût rappeller ma liberté bannie.

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