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1861. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134

Nous adopterons les dénominations générales des groupes, tout en prévenant le lecteur de leur élasticité.

1862. (1920) Action, n° 3, avril 1920, Extraits

Son influence ne fut point négligeable : cet idiologuep nous frappe tout d’abord par sa maîtrise de casuiste et l’originalité de ses conceptions ; mais en même temps, il attire le lecteur par cet humour purement anglais dont se trouvent agrémentés ses romans et ses dissertations, tous empreints d’ailleurs, de sérénité.

1863. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « H. Forneron » pp. 149-199

» Le lecteur, éclairé par l’Histoire, dira : « Je ne le croyais pas si petit ! 

1864. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Proudhon » pp. 29-79

Vous savez comme Rousseau est insupportable avec le sien, quand, à la première page de ses Confessions, le goujat superbe demande qui de ses lecteurs osera dire devant Dieu : Je fus « meilleur que cet homme-là » !

1865. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Edmond et Jules de Goncourt »

Sans les indiscrétions de quelques amis qui ont entendu la lecture des Frères Zemganno avant leur publication, le lecteur ne se serait jamais douté, en les lisant, qu’il allait y être question, à la fin, d’amour fraternel.

1866. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537

Je n’en ai changé ou retranché que les choses qui m’ont paru exiger des corrections, et celles qui, tenant à des localités, eussent perdu leur intérêt pour les lecteurs, toujours plus dédaigneux qu’un auditoire. […] Les lecteurs, toujours plus sévères que les auditeurs, ont confirmé sur quelques fragments publiés de ce beau travail le succès qu’il avait pleinement obtenu. […] On s’éprend au goût des images épisodiques : et ce sont des enchanteresses dont le luxe distrait le lecteur des idées qui n’ont qu’un éclat convenable. […] Par ces raisons même, les imitations d’Euripide devinrent plus vraies, et son style en reçut une heureuse mollesse, une fluidité, un abandon entraînant qui saisit, emporte, et charme le lecteur. […] Toujours son habileté particulière fut de se montrer finement sous un dehors impartial, en déjouant sans cesse, dans l’estime du lecteur, par le sarcasme et la parodie des mots, toute espèce de grandeur qu’il s’avouait peut-être inaccessible.

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