Et cette faculté de résoudre des problèmes, on la laisse inexpliquée. […] Mais il y a lieu de croire que cette couche est moins épaisse que chez l’homme civilisé, et qu’elle laisse davantage transparaître la nature. […] Laissée à elle-même, elle constaterait simplement son ignorance ; l’homme se sentirait perdu dans l’immensité. […] Ne se laissera-t-il pas convaincre ou contraindre ? […] Cet instinct ne va pas très loin, sans doute, quand on le laisse à lui-même, mais il progresse indéfiniment si l’on se plaît à l’exercer.
Il laisse la réalité entrer en lui et s’y ordonner en chefs-d’œuvre. […] Sur la mer Rouge, les bateaux laissent un sillage couleur de sang. […] Aussi bien, laissons l’esprit, qui risquerait en effet de se fourvoyer. […] Car il ne laisse rien passer. […] « Laisse les vivants vivre », se répétait-il.
Il l’a, dis-je, laissée brûler, pour le plaisir de la rebâtir plus belle. […] Il ne s’agit que de le laisser tremper une heure ou deux dans de l’eau tiède. […] Il fallait laisser la petite Jeanne à M. […] L’empereur a laissé aller la petite Stella. […] Laissez-moi donc tranquille : vous êtes comme les autres !
Et il ne nous a laissé que l’habitude. […] Et que le martyre même laisse. […] Mais elle laisse à briller aux autres. […] Il laisse aux autres. […] Il laisse aux autres.
Il est mort dans une inexprimable misère, sans laisser, à la maison, de quoi acheter un cercueil, sans laisser de quoi acheter un morceau de pain à ceux qui lui survivent……… … être élu, en ce qui a brûlé une des plus belles flammes de la pensée de ce temps………… D’origine ouvrière, Jean Lombard s’était fait tout seul. — …… Jean Lombard avait gardé de son origine prolétaire, affinée par un prodigieux labeur intellectuel, par un âpre désir de savoir, par de tourmentantes facultés de sentir ; il avait gardé la foi carrée du peuple, son enthousiasme robuste, son entêtement brutal, sa certitude simpliste en l’avenir des bienfaisantes justices.
Ces Contes, faits pour amuser des enfans, ne laissent pas d’être lus avec avidité, parce que tous les hommes s’enflamment aisément pour le merveilleux, & que la fécondité qui caractérise l’imagination arabesque, y a répandu certains traits capables de flatter un moment les esprits. […] Après l’avoir laissé se morfondre pendant quelque temps, en lui demandant toujours s’il étoit M.