José-Maria de Heredia exprimait de préférence, c’était je ne sais quelle joie héroïque de vivre par l’imagination à travers la nature et l’histoire magnifiées et glorifiées. […] C’est pourquoi il a si bien traduit la Véridique histoire de la conquête de la Nouvelle Espagne, par le capitaine Bernai Diaz del Castillo, l’un des conquérants, et y a mis une préface qui est un très beau morceau d’histoire et qui faisait la joie et l’émerveillement du vieux Flaubert.
Joie infinie ! […] Joie de vivre, principe de noblesse et d’amour, tu deviens pour ces misérables un principe de bassesse.
Ajoutez que le loyer de ce rez-de-chaussée, infiniment plus luxueux que la cabane, ne dépasse pas sept à huit francs par mois : nous sommes à Toulouse, où il n’est pas encore question de percer des boulevards de Sébastopol — pour la plus grande joie des propriétaires ! […] Ils sont, avec l’Art, sa seule joie et sa seule sollicitude.
Nous sommes pour la liberté de cœur. » — « Nous estimons par-dessus tout — dit-il ailleurs — les natures dévouées qui s’oublient dès qu’elles aiment, et qui paieraient de leur honneur et de leur paradis les joies de l’amant. » Parmi toutes les passions que Vacquerie respecte et couronne, il n’y en a qu’une seule qu’il ne comprend pas plus que les passions de la tragédie de Racine : c’est la passion de la décence, de la chasteté et du devoir ! […] Joie effarée d’Adam, le premier jour de l’Éden !!
Si quis piorum manibus locus, nous retrouverons cet art et cette littérature d’outre-tombe, qui seront la joie du paradis qu’il est permis de rêver.
Un reflet qui passe sur un étang, le frisson d’une eau moirée, un rideau de peupliers qui découpe une mobile dentelle sur l’occident rose et bleu, voilà de la joie pour lui pendant des heures et des jours.