Elle n’inspire que la muse funèbre de l’histoire.
Elles n’étaient que de la fantaisie, — grossière, il est vrai, — la fantaisie d’un esprit sans goût, mais non pas sans calcul, qui bravait le dégoût et le rire et qui les inspirait tous les deux.
Feydeau, de tous ceux-là dont l’action noue ou dénoue le roman de Catherine d’Overmeire, diminue excessivement l’intérêt qu’ils devraient inspirer.
Si le vers héroïque fut d’abord spondaïque, on ne peut l’attribuer, comme le fait la tradition vulgaire, à l’effroi inspiré par le serpent Python ; l’effroi précipite les idées et les paroles plutôt qu’il ne les ralentit.
Ces vastes constructions abstraites inspirent, non seulement au public, mais à des esprits d’élite, une méfiance a priori, qui est invincible M. […] La critique d’érudition tout entière n’inspire que du dédain au gros public, vulgaire et superficiel. […] Il n’y a qu’un argument pour établir la légitimité et pour inspirer le respect des labeurs obscurs de l’érudition, mais il est décisif : c’est qu’ils sont indispensables. […] Des hommes, naturellement timorés, constatent que, quelque soin qu’ils apportent à la critique, à la publication et au classement des documents, ils laissent aisément échapper de menues erreurs ; et, de ces menues erreurs, leur éducation critique leur a inspiré l’horreur, la terreur. […] Est-ce que ce sont toujours les plus consciencieux qui inspirent le plus de considération ?
Il partagera, favorisera, attisera les vices de son maître pour lui inspirer confiance et le tenir un jour à sa merci. […] Cette particularité est pour beaucoup dans l’amour que la douce aveugle inspire aux deux frères, comme si l’idée de ne lui être présents, même aux heures les plus intimes, que par l’ouïe et le toucher, leur était un secret aiguillon. […] Or le malheureux a, sans y prendre garde, inspiré une passion furieuse à Mlle Germaine, la fille de ses hôtes (nous sommes aux bains de mer). […] Louis Veuillot écrivait il y a trente ans : « Le bourgeois adopta Mürger parce qu’il trouvait en lui, sous les traits les moins épiques, l’objet perpétuel de son étonnement, de son admiration et de son mépris, ce mélange du maniaque, du bouffon, de l’affamé et de l’inspiré qu’il appelle l’artiste, et qui constitue le véritable fou de la démocratie. » Un seul mot à changer : le bourgeois n’a plus de « mépris » pour l’artiste. […] La valeur des œuvres ne se mesure point à la longueur des commentaires qu’elles inspirent.