/ 1800
359. (1897) Aspects pp. -215

L’influence, plus superficielle que profonde, de M.  […] Voyez l’influence ! […] Ces personnages effondrés, craignant de perdre toute influence si M.  […] Mallarmé a déformé la langue ; son influence fut déplorable, vient à son heure. […] Notre génération en subit l’influence.

360. (1896) Écrivains étrangers. Première série

Joignez à ce tempérament l’influence de l’éducation. […] Mais sur ceux-là même l’œuvre du poète américain n’a exercé aucune influence, ne pouvait en exercer aucune. […] Il allait être exécuté lorsque l’influence du jésuite lui sauva la vie. […] Martin des passages de ses discours : « Sous l’influence de cet homme néfaste (M.  […] C’est, je crois, de tous les caractères, celui qui résiste le plus aux influences du dehors.

361. (1874) Premiers lundis. Tome II « Alexis de Tocqueville. De la démocratie en Amérique. »

Le second volume nous montre cette démocratie et la souveraineté populaire qui en est l’âme, dans son influence continue et dans son esprit en dehors des lois écrites ; ici trouvent leur place les mœurs, les instincts, les passions politiques et publiques des gouvernés, des gouvernants ; ce qui résulte en bien et en mal de cette omnipotence de la majorité, les vices et les dangers qu’elle entraîne, en même temps que ce qui la tempère. […] « Car je n’ignore pas, dit-il, quelle est l’influence exercée par la nature du pays et les faits antécédents sur les constitutions politiques, et je regarderais comme un grand malheur pour le genre humain que la liberté dût en tous lieux se produire sous les mêmes traits. » Un de ses premiers chapitres porte sur ce qu’il appelle le point de départ, sur l’origine même des divers États américains et l’esprit infusé en eux dès le commencement.

362. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IV. Des femmes qui cultivent les lettres » pp. 463-479

Elles avaient sans doute, dans l’ancien régime, trop d’influence sur les affaires : mais elles ne sont pas moins dangereuses lorsqu’elles sont dépourvues de lumières, et par conséquent de raison ; leur ascendant se porte alors sur des goûts de fortune immodérés, sur des choix sans discernement, sur des recommandations sans délicatesse ; elles avilissent ceux qu’elles aiment au lieu de les exalter. […] Si, pour comble de malheur, c’était au milieu des dissensions politiques qu’une femme acquit une célébrité remarquable, on croirait son influence sans bornes alors même qu’elle n’en exercerait aucune ; on l’accuserait de toutes les actions de ses amis ; on la haïrait pour tout ce qu’elle aime, et l’on attaquerait d’abord l’objet sans défense avant d’arriver à ceux que l’on pourrait encore redouter.

363. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre II. La tragédie »

Il y eut une vingtaine d’années, après son retour l’Angleterre (1730-1750), pendant lesquelles il subit visiblement l’influence de Shakespeare. […] Il se révolta aussi lorsqu’il vit, sous l’influence combinée du théâtre anglais et du drame, un pathétique grossier et brutal envahir la tragédie.

364. (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — La synthèse »

A cet état de décomposition, pour ceux qui l’ont ainsi disséquée ou auxquels elle est présentée en ce morcellement, l’œuvre perd toute vertu d’opérer, toute influence émotionnelle ; elle est un mécanisme inefficace, une machine démontée, qui, examinée dans ses rouages, est nécessairement au repos, et par là même inconnue dans ce qui est sa raison d’être. […] Ce corps eut une enfance, une jeunesse, un âge mûr souvent, une vieillesse parfois ; il fut un homme, lit partie d’une famille, naquit et vécut dans une patrie, eut tels parents, tels amis, tels contemporains ; la carrière de cet être fut mêlée d’infortunes et de joies, de hasards et d’habitudes ; il subit et exerça des influences spirituelles ; il reprit l’œuvre artistique à un point donné et en porta le progrès à tel autre point ; cette entité intellectuelle dont on a désigné d’abord la configuration totale et générale, avec toutes ses acquisitions et toute son innéité, eut une évolution, fut jetée dans le compromis de résistances et d’adaptations qu’est la vie, fut fait d’originalité et d’imitation comme tout individu vivant, mêla sa tâche de redites et de trouvailles.

/ 1800