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1632. (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »

., Sans doute, il serait possible d’imaginer un cours plus étendu, portant à la fois sur les généralités théoriques et sur les généralités pratiques.

1633. (1828) Préface des Études françaises et étrangères pp. -

Beaucoup de personnes s’imaginent que hors de la facture de Racine, il n’y a point de salut.

1634. (1913) La Fontaine « VIII. Ses fables — conclusions. »

Belle journée d’automne où la nature est calme, reposée, silencieuse, pacifique, où les êtres jouissent du calme de l’atmosphère et du calme, tel qu’ils doivent l’imaginer, de l’univers tout entier, où les animaux, bien plus, les végétaux causent ensemble, se querellent amicalement, vont jusqu’à une légère dispute, échangent leurs impressions, montrent leur caractère, le chêne avec son orgueil et sa pitié plus ou moins simulée, plus ou moins factice pour le roseau ; le roseau, avec sa sagesse, sa résignation qui sait se soumettre aux chocs et qui s’incline.

1635. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242

Je voudrais bien, en effet, que l’on expliquât comment l’homme aurait pu parvenir de lui-même à imaginer tout à coup la manifestation la plus complète de l’intelligence et de tous les sentiments moraux, puisque le verbe, parole par excellence, lien merveilleux de tout discours, contient le sentiment même de l’existence avec tous ses modes et toutes ses modifications.

1636. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Taine » pp. 305-350

… Ces lettrés, ces phraseurs, ces beaux-fils de l’Histoire politique qui s’imaginent que tout est dans la politique, se soucient peu de la nature humaine que leurs théories méconnaissent.

1637. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Gustave Flaubert »

D’un autre côté, l’impitoyable froideur d’analyse, et les prétentions à l’érudition, de Flaubert m’inclinaient à penser qu’après tout il pourrait bien sortir des plis de l’auteur de Madame Bovary un Renan de second degré et de seconde portée, mais qui, hardi et précis d’expression autant que l’autre est lâche et vague, ne craindrait pas de nous donner, dans un livre d’impartialité moins chattemite, quelque explication avilissante de la vie du plus grand des Solitaires chrétiens… Je ne m’imaginais, certes !

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