Saint-Simon se cache ; il fabrique sa prétendue histoire en secret, comme on fabrique la fausse monnaie… Il a tout son génie, toute sa vengeance dans un tiroir bien fermé. » Le tiroir ne s’ouvrira, le baril de poudre ne sautera que quand il n’y sera plus.
Ce sont là des pages d’histoire.
Cela a été raconté mille fois : irrité de ce qu’elle lui avait refusé une somme d’argent à l’entrée d’une campagne, à la veille de la bataille des Dunes, il fit d’elle un Portrait satirique et perfide qui se lit dans l’Histoire amoureuse des Gaules.
Être en histoire littéraire et en critique un disciple de Bacon, me paraît le besoin du temps et une excellente condition première pour juger et goûter ensuite avec plus de sûreté.
Lisant une des histoires quelconques de Napoléon qu’on publiait alors, il fait cette remarque, si justifiée depuis : « Le héros n’en est pas diminué ; au contraire, il grandit à mesure qu’il devient plus vrai. » Il essaye de lire Bourrienne, et le livre bientôt lui tombe des mains : « Cela », dit-il, « tiraille des brins à la frange et aux broderies du manteau impérial, déposé d’hier, et cela croit par là devenir quelque chose !
. — Scènes et comédies — Histoire de Sibylle, etc1.