S’il met deux héros aux mains, on sçait qui doit périr et qui doit vaincre. […] Mais, à mon sens, le plus grand trait de ressemblance entre les héros dont je parle, c’est la cruauté militaire. […] Il vouloit d’un côté que son héros fût absolument nécessaire aux grecs, et qu’il valût lui seul, autant que toute l’armée. […] Le courage et la force des héros ne leur suffisent pas pour vaincre, si les dieux ne s’en mêlent. […] Ainsi, j’ai changé sans scrupule toutes ces circonstances, pour rétablir la gloire des deux héros de l’iliade.
Est-il indifférent de savoir comment les chars des héros étaient attelés et conduits ? […] Cette opposition, honorable à son héros, n’est-elle pas absolument dans la nature ? […] S’agit-il de la destruction de la chair dans ce sacrifice d’un héros céleste ? […] » Parole digne des héros de l’antiquité, parole que suivit bientôt sa mort. […] et l’autre par ce beau trait : enfant déjà héros !
Les deux héros, lassés, mais non blessés, se séparent en se faisant des présents magnifiques. […] « Que m’importe, dit le héros, le vol capricieux des oiseaux ? […] Achille immole des héros sans nombre à sa fureur ; les Troyens sont refoulés près de leurs murailles. […] La nature l’emporte même un moment sur la gloire, et Hector s’enfuit à l’approche du héros des Grecs. […] Il envoie la messagère céleste, Iris, pour donner ce conseil au héros des Grecs.
Nous avons le héros ; avons-nous le chef-d’œuvre ? Disons quelques mots du héros. […] Il y a, en effet, quelque chose de byronien dans la destinée de Raousset ; mais il est plus beau, plus simple et plus pur que tous les héros de Byron. […] Comme la vie morale est au-dessus de la vie intellectuelle, les héros sont au-dessus des poètes, et Raousset était un héros. […] La mort dans la jeunesse sied aux héros.
Les héros sonores ont jusqu’à ce jour assourdi la raison humaine. […] Les héros sont bien traités, mais les rois sont préférés. […] Un héros peut mal finir, cela s’est vu. […] Il est temps que les génies passent devant les héros. […] Les huées seraient malséantes devant l’ensevelissement des héros.
Sauf dans de courtes nouvelles, nous ne rencontrons guère un héros principal qui soit Italien, Allemand, Espagnol ou Anglais. […] Mais nos vieux héros s’en passent. […] Ces auteurs se servent très habilement de ce héros classique. […] Quand tout cela serait vrai, il n’en resterait pas moins permis de choisir ses héros parmi les gens du peuple. […] Non, celles-là ne ressemblent pas aux héroïnes de romans, puisqu’elles les guérissent.