C’est ainsi que Descartes allait jusqu’à ce paradoxe, qu’il n’est pas plus du devoir d’un honnête homme de savoir le grec et le latin que le langage suisse ou bas-breton. […] La littérature au seizième siècle n’est le plus souvent qu’un commentaire original des littératures grecque et latine. […] Il s’étonnait que la reine Christine prît des leçons de grec d’Isaac Vossius, disant qu’il en avait appris tout son soûl au collège étant petit garçon, et qu’il se savait bon gré d’avoir tout oublié à l’âge du raisonnement.
En 1552, Jodelle, un des plus hardis de la Pléiade, faisait jouer dans un collège une Cléopâtre taillée sur le patron du théâtre grec. […] Un calque inanimé de la tragédie grecque. […] Il continua cette imitation du théâtre antique, mais il se tint plus près de Sénèque que des Grecs.
L’auteur des Contemplations a rappelé la partie solide et artistement ciselée du poète charmant qui fut digne d’être Grec ; mais, quoique M. […] André Chénier a bien été païen et Grec, et il a été poète ! […] moi, grec !
Voulez-vous une preuve : il n’aime pas les Grecs. […] Les Grecs aimaient à penser individuellement. […] Il appartient bien au temps qui n’a pas aimé les Grecs. […] Sa préférence pour les Romains comparés aux Grecs tient à cela, et non pas seulement à son système. Ses éloges de Sophocle et d’Euripide sont peu émus ; ils ont quelque chose d’officiel, et, du reste, ne l’empêchent point de préférer hautement la tragédie française à la tragédie grecque, ce qui est bien aventureux.
Les Grecs célèbrent le 29 d’octobre la fête de sainte Marie la Recluse. […] Rabelais publia pour sa part quelques manuscrits grecs. […] Il n’y a guère que les poètes grecs pour donner une impression de cette nature. […] Les Grecs le savaient bien quand ils nous montraient des villes bâties aux sons de la lyre. […] Il y prit quelque connaissance de la langue grecque.
Quel privilège pour les artistes grecs et italiens de sculpter ou peindre des sujets connus de tous ! […] Dans le midi de l’Italie, l’étude des lettres grecques n’avait jamais été abandonnée. […] L’Homère grec, en effet, ne fut révélé à l’Italie qu’après la mort de Dante. […] Tout récemment, en Italie, on s’entretenait encore de la docte Mme Tambroni, qui, en 1817, à Bologne, occupait la chaire de lettres grecques. […] L’évêque Synésius met bien, dans un de ses hymnes grecs, le chien Cerbère aux portes de l’enfer catholique.