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411. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre II. Pourquoi il faut préférer la méthode inductive » pp. 13-14

Faut-il employer la méthode déductive, celle qui va du général au particulier et qui est usitée surtout dans les sciences mathématiques ? Faut-il préférer la méthode inductive, celle qui va du particulier au général et qui trouve son emploi ordinaire dans les sciences physiques et naturelles ?

412. (1920) Essais de psychologie contemporaine. Tome I

Il est aisé d’apercevoir quelles conditions très générales ont amené cet effet très particulier. […] Taine en a donné, ce me semble, la formule la plus abstraite et par suite la plus générale. […] Dans un écrivain, comme dans un général, ce sera le genre d’imagination. […] La faculté souveraine de cette pensée en mouvement réside dans l’invention d’idées générales. […] Elles se subordonnent à de plus générales.

413. (1853) Histoire de la littérature française sous la Restauration. Tome I

Selon quels principes généraux ? […] Il y a une remarque générale à présenter sur la théorie sociale de M. de Bonald. […] Émery, supérieur général de la compagnie, appela de Rodez MM.  […] Élevez-vous à des idées plus sublimes, et faites tout pour l’ordre général. […] Il y en avait deux autres plus générales.

414. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »

Ces automates ignorent l’amour comme la débauche, la passion animale, les heurts de la colère, l’agrippement de la rage, la contraction de la peur et de la douleur ; de leur appareil, le cri, le halètement, la contorsion tout ce qui dans l’homme procède du système nerveux général et non de l’encéphale, est supprimé. […] N’étant plus tenu aux semblants de réalité des contes, et libre de manier à son gré des idées purement générales, le poète y passe du physique au métaphysique par de merveilleuses trajectoires. […] Outre l’aspect particulier que prennent chez Poe les trois parties primordiales de l’esthétique de tout écrivain : le style, l’invention des lieux et des personnages, la composition, il est utile de considérer les caractères généraux de ces éléments, les propriétés par lesquelles ils concordent et coopèrent. […] Ce fait général rapproché des préceptes de la Genèse d’un poème et de l’Essai sur Hawthorne apparaît comme fondamental et volontaire. […] Que cette invention discrète, la juste brièveté et l’originalité constatées plus haut, dérivent d’une propriété générale plus haute encore et dernière de l’esthétique de Poe, l’artificiosité, de nombreux indices le démontrent.

415. (1927) Des romantiques à nous

Louis Reynaud, professeur à l’Université de Poitiers, déjà connu pour son Histoire générale de l’influence française en Allemagne. […] L’esprit dans lequel j’ai peint ce grand maître, étudié les problèmes généraux que pose son œuvre, ne paraît pas lui avoir déplu. […] Dans l’ordre pratique, cet abaissement général de ses perspectives devait avoir pour logique et nécessaire résultat le matérialisme. […] L’Histoire de la Révolution et L’Histoire générale de la femme seront écrites dans l’espace d’une seule année : 1928. […] Ils sont, comme intelligence générale et psychologie, d’un étiage extrêmement supérieur à ceux de Wagner ; il n’y a pas de comparaison.

416. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29

Quelle que soit la corruption générale d’une grande nation, même d’une grande cour, il s’y trouve toujours quelques familles où se conserve l’honnêteté des mœurs, où la raison, le droit sens, la bienséance exercent leur légitime empire, où les bons principes sont héréditaires, comme certaines conformations : ici est d’ordinaire le privilège des familles nombreuses qui s’entretiennent, par les sympathies mutuelles de leurs membres, dans les traditions de vertus où elles sont nées. […] Il était d’ailleurs naturel à une jeune femme élevée dans une famille de mœurs pures et décentes, de partager le dégoût général pour les amours du roi, qui n’avaient plus l’excuse de la jeunesse. […] Ajoutez ici un grand fait qui mérite d’être observé, c’est qu’à la fin du xvie  siècle et au commencement du xviie , un besoin général de communications sociales plus intimes et puis variées se faisait sentir dans les classes aisées de la capitale. […] Bientôt aussi le talent de converser devînt le but d’une émulation vive et générale : on en vint plus tard à mettre par écrit les conversations des sociétés particulières, on les livra à l’impression : on envoya ses conversations à ses amis et à ses connaissances13.

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