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2344. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Jean Richepin »

Le livre des Blasphèmes est la conséquence très simple de l’état général des esprits.

2345. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVI. Des oraisons funèbres et des éloges dans les premiers temps de la littérature française, depuis François Ier jusqu’à la fin du règne de Henri IV. »

Il y a eu quelquefois des réputations, quoiqu’en petit nombre, qui choquaient les mœurs et les idées générales dominantes dans un pays ; c’était comme un aveu involontaire et forcé, que certaines qualités brillantes arrachaient à ceux même qui étaient le plus loin de les partager : mais quand le mérite d’un grand homme se concilie parfaitement avec les préjugés, le caractère et les penchants d’un peuple, alors sa célébrité doit augmenter, parce que l’amour-propre de chaque citoyen protège pour ainsi dire la réputation du prince ; et c’est ce qui arriva à Henri IV.

2346. (1885) Les étapes d’un naturaliste : impressions et critiques pp. -302

« Ne désespérons donc pas : et que celui qui a dans l’âme assez de foi et de courage pour rendre témoignage de sa foi devant les hommes, chante Dieu, même au milieu du silence général : il ne manquera pas, d’abord, d’âmes qui sentent avec lui, et, bientôt, de voix qui répondent à la sienne ! […] …” Et après lui, le maire, le général, le président Bédarrides, M.  […] « — C’est égal, reprit Mlle Irma, qui crevait de dépit… il y a des gens qui ont de la chance, et le garde général peut se flatter d’avoir fait un beau rêve ! […] Telle est, croyons-nous, la crise générale dont nous trouvons l’influence visible chez Edmond de Goncourt et dans La Faustin, sa dernière œuvre. […] N’y avait-il pas lieu de refaire, d’après ces histoires fragmentaires, d’après aussi les publications allemandes et anglaises, l’histoire générale de la littérature anglaise ?

2347. (1891) La bataille littéraire. Quatrième série (1887-1888) pp. 1-398

Je m’arrête à regret, respectant le serment que je me suis fait d’être discret et de ne pas raconter l’historiette, si touchante dans sa simplicité, qui sert de cadre général à tous ces croquis, ces petits tableaux faits d’après nature. […] celle-ci : JACQUES AUPICK Général de division, sénateur ancien ambassadeur à Constantinople et à Madrid Membre du Conseil général du Nord Grand-officier de l’ordre impérial de la Légion d’honneur Décoré de plusieurs ordres étrangers et décédé le 23 avril 1859, à l’âge de 68 ans. […] Joseph-François Baudelaire en secondes noces de M. le général Aupick et mère de Charles Baudelaire décédée à Honfleur (Calvados) le 6 août 1871 à l’âge de 77 ans. […] Je sais bien, et je le répète, que décadents, symbolistes, évolutifs et instrumentistes ne veulent pas être confondus ; mais ne pouvant leur consacrer un chapitre particulier à chacun, je suis forcé de les comprendre, comme le fait encore le public, sous ce titre général : les Décadents.

2348. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378

— à penser à sir Robert Peel, à l’histoire de France… à la victoire qu’il aurait remportée s’il eût été général ; il croyait entendre le canon et les cris de guerre. […] Dans la soirée dont nous parlons, les habitants de la maison Kalitine (le plus âgé d’entre eux, le fiancé de Lénotchka, avait à peine vingt-quatre ans) jouaient à un jeu assez peu compliqué, mais qui paraissait beaucoup les amuser, s’il fallait en juger par les rires qui éclataient de toutes parts ; ils couraient dans les chambres et s’attrapaient les uns les autres ; les chiens couraient aussi et aboyaient, pendant que les serins, du haut de leurs cages suspendues aux fenêtres, s’égosillaient à qui mieux mieux, augmentant de leurs gazouillements aigus et incessants le vacarme général. […] Le nom de Guédéonofski excita l’hilarité générale.

2349. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIIe entretien. Vie du Tasse (3e partie) » pp. 129-224

Une des cordes de l’instrument peut être saine, intacte, sonore, et l’harmonie générale être détruite par la tension excessive ou par la rupture d’une des fibres. […] Un composé d’héroïsme, de fanatisme, de jactance chevaleresque parfaitement uniforme dans les héros chrétiens et dans les héros musulmans ; une chevalerie banale et générale qui ne laisse différencier les personnages que par le costume, le casque ou le turban.

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