Nous ne nous proposons pas ici, en effet, de substituer une certaine hypothèse à celle du parallélisme psychophysiologique, mais d’établir que celle-ci implique, sous sa forme courante, une contradiction fondamentale.
Nulle conscience et nulle observation, nulle vérité ; nulle exactitude, tous les effets faciles et violens, tous ceux du vaudeville et ceux du mélodrame ; des scènes inouïes de brutalité ; toutes les plaisanteries qui passent à Grenelle ou du côté de Clignancourt pour des formes de l’esprit ; des images de débauche, des odeurs de sang et de musc mêlées à celles du vin ou du fumier, voilà La Terre ; et voilà, va-t-on dire, le dernier mot du naturalisme !
Un soir, le 4 septembre, sur les 6 heures, le long de la route de Vauchamps à Montmirail, le régiment se forme en colonne de demi-régiment. […] Une idée se forme dans l’esprit de Potterat : la belle Suisse, belle à miracle et préservée par chance ou par une faveur providentielle, ce n’est point à ses fils de la risquer. […] Cette forme d’un journal, pour un roman, s’il faut l’avouer, je la redoute. […] Mais « on peut aussi concevoir l’intelligence comme une forme initiale de l’instinct. […] Il publia, sous la forme d’une adresse au lecteur de La Bien-aimée, sa « profession de foi ».
Molière a eu parfaitement raison de le prendre à ce moment, parce que le moment le plus intéressant d’un caractère est celui où le caractère se dessine, se forme, a encore de la souplesse, a encore, même, des contradictions, et n’est pas encore noué. […] Dans toute pièce où il ne se voit pas sous une, au moins, de ces deux formes, il juge que l’auteur a, de propos délibéré, éliminé les honnêtes gens et que la pièce est immorale et immoralisante. […] Cette forme intermédiaire, Molière la crée dans Don Juan et dans Tartuffe et y touche dans l’Avare, y touche seulement parce qu’il traite de l’avare en tant que sot beaucoup plus qu’en tant qu’horrible ; mais le plus souvent il ne touche qu’aux défauts, lesquels sont risibles, et il ne peut pas faire autrement. […] Leurs discours ne doivent avoir de formes communes que celles de la vérité. » Donc, encouragez le babil chez les jeunes filles. […] Jourdain l’ambition et la vanité n’ont qu’une forme, à savoir le désir de passer pour gentilhomme, M.
Ce n’est pas à l’oreille, c’est à la raison qu’il s’adresse ; et si telle forme du discours lui paraît porter dans les esprits avec plus de force la lumière et la conviction, fût-elle moins harmonieuse, il ne balancera pas à la préférer. […] Caligula dit, par forme de conversation, à Canus Julius : « A propos, j’ai donné l’ordre de votre supplice… » Julius lui répond : « Je vous rends grâces, prince très-excellent » (Chapitre XIV.) […] C’est le loisir qui fait les uns, c’est la circonstance qui fait les autres : le raisonneur se forme dans les écoles, qui s’ouvrent tard ; le héros naît dans les périls, qui sont de tous les temps. […] Il s’y montre sous une multitude de formes diverses : il est érudit, naturaliste, philosophe, historien, moraliste, religieux, sans s’écarter de son sujet. […] 17° M. de Marmontel a dit381 : « Croirait-on qu’il y eût un homme assez insensé, d’un caractère assez abject pour jeter du ridicule sur la forme d’un édit où le maître ne dédaignerait pas de rendre compte de ses motifs ?
Si cependant, contre notre attente, il se trouvait, soit dans la forme, soit dans quelques autres points, quelque chose qui ne s’arrangeât pas pourtant avec les coutumes, les mœurs, les usages du pays, on peut attendre du bon esprit de mon ami qu’il se prêtera à toutes les rectifications qui ne croiseront ni la célérité ni le succès de son entreprise. […] Le vieillard arrive, rend les services qu’on lui demande, forme quelques élèves qui s’abâtardissent, reçoit les honoraires qu’on lui a promis, s’en retourne ; le jeune homme prend femme, a des enfants, et fait une famille qui reste. […] Voilà l’effet ordinaire des grâces ; on s’enhardit, par celles qu’on a obtenues, à solliciter celles qu’on peut obtenir encore ; avec un mérite borné, on forme des prétentions sans mesure, et le philosophe même n’est pas à l’abri de cette séduction. […] Je le décrasserais avec le plus grand ménagement pour la délicatesse du travail et des formes précieuses. […] Le comte de Munich a publié : Ébauche pour donner une idée de la forme du gouvernement de l’empire de Russie, Copenhague, 1774, in-12.