Mais comme dans ce mouvement d’habitude qui le fait remonter continuellement d’un groupe de faits à un autre groupe, il arrive en un rien de temps au fin fond des choses et à des questions comme celle-ci : « L’univers existe-t-il en dehors de nous ? […] Je confesse qu’au fond, ce que j’oppose là aux belles curiosités sentimentales et intellectuelles de M.
Pour l’artiste qui étudie le public, et il faut l’étudier sans cesse, c’est un grand encouragement de sentir se développer chaque jour au fond des masses une intelligence de plus en plus sérieuse et profonde de ce qui convient à ce siècle, en littérature non moins qu’en politique. […] Tout solitaire qu’il est, il s’associe du fond du coeur à la foule qui aime et salue ces beaux talents, honneur de la reprise actuelle de Marion de Lorme, MM.
Mais cette difference dans l’énumeration des arts musicaux n’empêche pas que nos deux auteurs ne disent au fond la même chose. […] Je conclus donc que la difference qui se trouve entre l’énumeration des arts musicaux que fait Aristides Quintilianus et celle que fait Porphyre, n’est qu’une difference apparente, et que ces deux auteurs ne se contredisent point quant au fond des choses.
Les publicistes qui n’ont stipulé que les intérêts de la tolérance ne sont pas descendus dans le fond des choses ; ils n’ont pas vu à quel point ils favorisaient en cela l’indifférence, et par conséquent l’incrédulité. […] Un jour il vint du fond de la Judée un simple pêcheur, sans nom, sans autorité, dépourvu de toute science humaine.
Le peintre de mœurs, chez Topffer, manque de repli, de profondeur, de ce coup d’œil qui fouille, jusqu’au fond, le sac plein ou vide du cœur de l’homme et la besace de sa vanité ! […] Sterne va des moindres traits, des moindres linéaments de la Nature jusqu’au fond de l’homme.
Hebel11 Jean-Pierre Hebel est un poète allemand que nous ne connaissions guères, malgré notre allemanderie, comme parlait déjà le prince de Ligne bien avant que madame de Staël eût écrit son livre De l’Allemagne et que nous fussions coiffés du chapeau sans fond de la philosophie hégélienne, qui ne sera pas pour nous, par parenthèse, le petit chapeau de Fortunatus. […] Ce fut son talent qui fit sa vie ; et cette vie toujours calme, aisée, honorée, et qui monta sans luttes et sans obstacles jusqu’à cette dignité de rang qui est la dernière caresse de la fortune à ceux qui pourraient s’en passer, puisqu’ils ne vivent que pour les jouissances de l’esprit, a plus d’un rapport avec l’existence d’un homme heureux aussi parmi les poètes, mais qui, à son déclin, sentit dans le fond de son cœur le souci cruel de la confiance trahie et sur son front la sueur de sang du travail forcé.