Elles défendent la liaison des mots qui commencent et qui finissent par ces voyelles dont la prononciation ne se peut faire sans un hiatus. […] En effet, nous n’appercevons gueres dans les poetes latins les plus médiocres, des épithetes oiseuses et mises en oeuvre uniquement pour finir le vers, mais combien en voyons-nous dans nos meilleures poesies que la seule necessité de rimer y a introduites ? […] D’ailleurs on ne le sent presque pas sur le théatre, qui est l’endroit où ils brillent davantage, parce que les acteurs qui enjambent presque toûjours sur le vers suivant avant que de reprendre haleine, ou qui la reprennent avant que d’avoir fini le vers, empêchent qu’on ne sente le vice de la cadence trop uniforme.
nous n’entendons pas seulement un gouvernement, mais une époque, — rechercher comme le botaniste cherche dans la fleur le point noir qui doit la faire périr, rechercher le point d’erreur ou de faiblesse par lequel tout ce qui semblait si vivant devait s’altérer et durer si peu, qu’à quelques années de distance, c’était fini ou à peu près de ce qui paraissait éternel, n’est-ce pas là un magnifique sujet d’histoire, plus beau, selon nous, et plus tentant pour une forte pensée, que l’histoire d’une époque qui eût construit des œuvres durables et accompli tout son destin ? […] Nettement, qui finit son ouvrage d’aujourd’hui par le bilan intellectuel de la Restauration, n’a pas donné cet autre bilan qui eût complété et précisé le premier, le bilan du gouvernement et des partis. […] Nettement, mais le sentiment qui déborde aujourd’hui dans son histoire finit par noyer en ses flots, encore plus troubles que troublés, les anciennes opinions de l’auteur.
Ces six ans terribles d’une intimité sacrilège, ces six ans de crimes, non pas seulement à deux, mais à quatre, à cinq, car les deux coupables eurent des complices qui servirent leur passion ou qui s’y mêlèrent, finirent par le repentir et l’expiation dans des proportions épouvantables. […] Cydalise finit en Narcisse. […] Ils disent de nous, MΜ. les philosophes, quand de mauvais sujets nous redevenons chrétiens à la mort, que nous finissons par une capucinade.
Ce nombre ne pourra donc être que fini. […] Ils sont formés d’un nombre fini de forces élémentaires. […] Le fini, à l’infini. […] Un tout composé d’un nombre de parties réelles et finies, n’est réel que si le nombre de ces parties est fini. […] Mais les choses ne sont pas indéfinies, elles sont finies.
Les mémoires authentiques, qui forment une littérature, finissent de pousser dans le sens du vrai. […] Mais cette fois, c’est bien fini. […] Presque toutes ses complaintes finissent sur une sommation. […] La guerre finie, la nécessité le ressaisit. […] Mais voici finir ma compassion.
D’abord on pourrait, à commencer par les romans de la Table Ronde, pour finir par le Petit Jehan de Saintré, suivre la vérité croissante de ce que nous appellerions volontiers la géographie poétique. […] Au xviiie siècle, ils font société et finissent par s’ingérer les uns chez les autres : Diderot n’a-t-il pas certains partis pris littéraires, quand il juge des tableaux ou des ballets ? […] Mais, dira-t-on, la profession n’est qu’un costume : c’est un costume peut-être, mais qu’on ôte malaisément, qui finit par s’attacher à l’homme, par l’étreindre, par le façonner de nouveau et le mouler en quelque sorte. […] Dans un autre cycle, celui de la barbarie du Nord, se rencontreraient le vieux barde de Temrah pleurant ses dieux vaincus, Hervor, la fille d’Angantyr, réclamant son héritage, l’épée ; Hialmar, qui donne message au Corbeau, brave mangeur d’hommes, de porter son cœur tout chaud à sa fiancée, la fille d’Ylmer ; l’ours qui pleure au chant du roi des Runes ; Sigurd le Frank, Brunhild, qui, l’ayant tué, se tue ; Komorl le Jarle de Kemper, par qui finit Tiphaine et lui finit avec elle ; les massacrés de Mona et les Elfes des prairies. […] Leur histoire débute en dehors de l’ouvrage et finit au-delà.