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2541. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271

Depuis l’ami de l’homme, le chien, avec lequel nous avons passé une partie essentielle de l’espace de temps qui nous a été assigné dans la vie, et dont aucune pensée ne nous est mystère, jusqu’au chat mélancolique qui s’attache à la femme et qui meurt quand elle meurt, jusqu’à la cigogne dont le père, la mère et les petits semblent descendre du ciel pour nous donner l’idée et le modèle des trois amours de la vie de famille, jusqu’à l’innocente brebis, ce champ ambulant et fertile qui nous livre avec son lait la tiède toison qui nous abrite l’hiver, jusqu’à l’éléphant, militaire et politique, qui combat pour nous et qui se soumet aux lois volontaires de la discipline pour honorer les rois ou les chefs armés des nations, nous aurions passé en revue ce monde animé et inférieur créé pour nous aimer et nous aider ; nous aurions cherché et trouvé dans leurs instincts les plus secrets les mystères de leurs mœurs, et, disons le mot, de leurs vertus. […] Mais il laissa ses richesses à sa femme et sa bibliothèque à son fils.

2542. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXIXe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (1re partie) » pp. 241-314

Je vis au rez-de-chaussée plusieurs femmes, occupées dans la maison, passer et repasser. […] Toute la maison du poète-philosophe se composait alors de son fils et de sa belle-fille, femme aimable, instruite, douce, qui gouvernait le ménage et qui répandait sur la vie de Goethe la douce sérénité de son âme.

2543. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »

Uthal était d’une beauté rare et qui était passée en proverbe : aussi fut-il chéri des femmes. […] Ses cheveux semblaient blanchis par l’âge ; son œil était sérieux et calme. « La plus belle des femmes, dit-il, aimable fille d’Arnim, non loin d’ici s’élève dans la mer un rocher qui porte un arbre chargé de fruits vermeils.

2544. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »

Dans les portraits de Montesquieu, soit individuels, comme le fermier général, le poète, le directeur, le vieux guerrier, le décisionnaire ; soit collectifs, tels que les casuistes, les femmes d’intrigue, les nouvellistes, etc., Montesquieu mêle avec grâce ce qu’il sait du cœur humain, ce qu’il a vu des mœurs parisiennes, ce que l’histoire lui a appris du caractère français jusque dans les Gaulois du temps de César. […] Le disciple de Molière n’a pas eu sa haute comédie, il s’est arrêté à son École des femmes.

2545. (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320

À mon entrée dans les villes florissantes, hommes et femmes se prosternent. […] S’il y a parmi les œuvres de l’esprit humain des mythes évidents, ce sont assurément les premières pages de l’histoire romaine, les récits de la tour de Babel, de la femme de Loth, de Samson ; s’il y a un roman historique bien caractérisé, c’est celui de Xénophon ; s’il y a un historien conteur, c’est Hérodote.

2546. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — I. » pp. 195-212

Une de ces pages est celle qu’il a consacrée à Blanche, femme de Louis VIII et mère de saint Louis.

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