* * * S’il n’existe plus à proprement parler d’écoles ou, du moins, s’il est vrai de dire qu’aucune école ne peut prétendre conduire le mouvement actuel, il s’est formé des groupements, sortes de chapelles sans dogmes neufs, mais qui visent à faire prévaloir certaines esthétiques nettement distinctes les unes des autres. […] Les élèves, grandis dans une clôture monacale et dans une vision décharnée des faits officiels ou de quelques grands hommes à l’usage du baccalauréat, ne comprennent guère que la race de leur pays existe, que la terre de leur pays est une réalité et que, plus existant, plus réel encore que la terre ou la race, l’esprit de chaque patrie est pour ces fils l’instrument de libération. » L’Appel au soldat pose un cas de psychologie de l’âme populaire.
Le prologue marque le lien qui existe dans la pensée du poète entre Les Destins et La Justice ; il reprend l’idée qui a servi de conclusion à son dernier livre : Une œuvre s’accomplit, obscure et formidable Nul ne discerne, avant d’en connaître la fin, Le véritable mal et le bien véritable ; L’accuser est stérile, et la défendre vain. […] La Nature n’est pas soumise aux lois de notre conscience, et la Divinité, si elle existe, laisse faire à la Nature son œuvre nécessaire ; le large plan qui se développe à travers l’infini de l’espace, du temps et du nombre, ne peut se laisser troubler par les incidents misérables de nos plaintes et de nos gémissements.
C’est la faute, la faute qui plane sur tout son règne, à ce roi certainement le plus profondément catholique par la Foi qui ait jamais existé, et cette faute-là, il n’y a qu’une main catholique, au nom même du Catholicisme, qui ait le droit et le devoir de la relever. […] Mais ici, dans cette Émigration qui fut forcée et que Forneron a presque justifiée en la racontant, la Révolution existait encore.
Un seul chapeau semblable existe dans Paris, il faut à tout prix qu’on le trouve. […] Le faux médecin Clitandre, appelé pour donner ses soins à la fille de Sganarelle, se contente de tâter le pouls à Sganarelle lui-même, après quoi il conclut sans hésitation, en se fondant sur la sympathie qui doit exister entre le père et la fille : « Votre fille est bien malade !
Rien de tel ; si le déchirement exista en effet, ce fut dans un autre ordre, dans celui des relations personnelles ; il lui fut pénible et douloureux, sans doute, d’avoir à se séparer des hommes respectables auxquels il était attaché par des sentiments d’affection et de reconnaissance ; il souffrit de devoir les affliger en leur annonçant une résolution irrévocable.
Elle n’existe pas pour lui.