Mablin, ces curiosités d’un dilettantisme studieux mènent à l’intelligence vive et entière des modèles qu’il s’agit d’apprécier. […] S’attachant particulièrement à la IVe églogue, et après en avoir déterminé le sens, selon lui, tout mystique, tout relatif aux traditions de l’oracle, après avoir assez bien démontré, ce me semble, que le poëte n’a fait qu’y prendre un thème, un prétexte à la description de l’âge d’or vers l’époque de la paix de Brindes, et que le mystérieux enfant promis n’était pas tel ou tel enfant des hommes, mais un de ces dieux épiphanes ou manifestés (præsentes divos) très-connus de l’antiquité entière, M.
Rien de plus cruel, mais rien de plus finement observé qu’à la fin de cet acte, l’oubli qu’elle fait de Néri : par amour, par reconnaissance, il s’est dévoué pour sauver les jours d’Alvise accusé, il a subi la prison et peut-être la torture ; mais l’horreur s’éclaircit, Ordonio vit, Alvise est sauvé ; tous reviennent, et c’est fête entière. […] On a compris du moins que, devant le masque à demi levé, l’entier respect recommençait, et que ce nom-là, pour tous, en ce temps-ci, c’était une gloire.
» Et enchantée de cette idée, bonne tout au plus pour une comédie de société, elle ajoute plus bas : « Il n’est pas de grand talent, de grand personnage plus choyé que l’homme ridicule dont la manie doit occuper et divertir une société entière, toute une réunion de moqueurs… » Mais s’il y a d’autres ridicules que des ridicules gais, s’il y en a de tristes, par exemple, sa thèse à l’instant même s’ébrèche sur le bonheur des gens ridicules qui rappelle, du reste, un peu trop un autre livre, le livre de M. […] Il pouvait s’en dispenser par la très bonne raison qu’il faisait encore de très grandes choses en dessinant vigoureusement ces ensembles, ces organisations entières que l’on appelle des Caractères.
Aucun procédé, aucun effort de volonté, aucune de ces comédies intérieures que l’homme se joue et qu’il appelle de l’art, n’a pu donner à l’auteur, de ces souvenirs d’Asie l’accent brisé et doux de bonheur impossible qu’on entend, mais qui ne gémit pas, sous ses phrases écrites, dirait-on, par une signora Pococurante, dans le calme et l’indifférence, ni lui faire composer à loisir ce parfum subtil qui s’en échappe et vous enveloppe bientôt tout entier… Mme de Belgiojoso a-t-elle jamais été une femme littéraire ? […] Dans ce long voyage de onze mois, pendant lequel elle a traversé l’Asie Mineure presque tout entière, Mme de Belgiojoso a pénétré dans beaucoup de harems, et ce quelle y a vu, au physique comme au moral, l’a profondément dégoûtée.
C’est un livre en toutes ses parties ; et quoique nous n’en ayons que le premier volume aujourd’hui, nous pouvons par celui-là préjuger la haute valeur de l’ouvrage entier. […] » Et ce qu’il a fait pour Eschyle, il l’a fait pour le monde tout entier de dieux et de héros qui précéda Eschyle et qui le produisit, splendide résultante poétique !
La liberté de la presse, « c’est la civilisation tout entière ». […] … Pour notre compte, nous ne savons pas si la liberté de la presse, à fond de train et sans réserve, qui s’est dite si longtemps une institution et dont les journaux ont la prétention, avouée ou secrète, d’être les fils, aussi inviolables que leur mère, nous ne savons pas si cette liberté est la civilisation tout entière, mais, si Μ.